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MÉMOIRE SUR LES FONCTIONS DOUBLEMENT PÉRIODIQUES.
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Pour avoir la seconde partie de A, il faut changer m, n, O, T en n, m, T, il. En
faisant cela, on change le signe de wv - œ'v ; ainsi il faut écrire L T1[i au lieu de L± ni .
En réunissant les deux parties, et mettant hr au lieu de arc tan n + arc tan — on
m n
obtient enfin
formule que l’on pourrait rendre plus simple en distinguant les deux cas où le premier
ou le second logarithme a une valeur principale ; mais il vaut mieux la laisser sous
cette forme.
On aurait pu croire que la valeur de A pourrait s’obtenir plus facilement en
réduisant A à la différence de deux intégrales définies, les conditions pour les limites
étant données, dans la première, par m 2 < m a , w 2 <n 2 , et, pour la seconde, par m 2 + n 2 < T\
en désignant généralement les coordonnées par m, n. Cependant, de cette manière, on
admet dans les deux intégrales les valeurs m = 0, n = 0, qui rendent infinie la fonction
à intégrer. Ainsi la valeur de l’intégrale dépendrait du choix des variables, et l’on
obtiendrait des résultats inexacts. Autrement dit, on obtiendrait de cette façon la
valeur de A, à une quantité V près, qui est la différence de deux intégrales de la
même forme, entre des limites m 2 < /A, n 2 < v 2 ou m 2 + n 2 < t 2 , ya, v, r des quantités
infiniment petites. On voit tout de suite que V n’est pas pour cela infiniment petit
(en effet, sa valeur dépend du rapport ya : v et nullement des valeurs absolues de ces
quantités), et, pour en trouver la valeur, il faudrait se servir de l’analyse précédente.
Soit, comme exemple, — = oo ,
r n
A il 2 + T 2
TV a n
De meme, pour — = oc ,
r m
En représentant par A', A" ces deux valeurs de A, on a
(10),
où j’écris
(11).
C.
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