210 MÉMOIRE SUR LES COURBES A DOUBLE COURBURE [30
la classe r, le nombre des lignes doubles n, des lignes de rebroussement £, des plans
tangents doubles y, des lignes d’inflexion h, ce qui donne les équations (dont trois
seulement sont indépendantes) :
r — m . m — 1 — (2h + 3£),
n = 3m . m — 2 — (Qh + 8£),
y=|m.m-2m 2 -9 - (2 h + 3£; (m. m — 1 — 6) + 2h. h — 1 + § £. £ — 1 + 6/?£ ;
m = r . r — 1 — (2y + Sn),
£ = 3r .o— 2 — (Qy + 8n),
h — ^r.r— 2 r 3 — 9 — (2?/ + 3n) (r. r — 1 — 6) + 2y.y — 1 + § w. ?î — 1 + 6;y?i
(dans lesquelles on remarque la correspondance r, n, y ; m, £, h : et, en les comparant
avec les autres six équations, la correspondance m, r, n, a, £, g, h, x, y, n, r, m, £, a, A,
9’ V’ x )•
En considérant une courbe à double courbure d’un ordre donné m, on peut
attribuer à h, £ des valeurs quelconques (entre certaines limites), et l’on a alors, pour
déterminer les autres quantités, les équations suivantes:
r = m . m — 1 — (2h + 3£),
n — 3m . m — 2 — (Qh + 8£),
y = \m.m — 2 m 2 — 9 — (2h + 3£) (m.m — 1— 6) + 2h.h — 1 + § £. £ — 1 + 6à£;
n = r .i— 1 — (2x + 3m),
a = 3r . ?— 2 — (6æ + 8m),
g = .r — 2 r 2 - 9 — (2& + 3 m) (r.?— 1 — 6) + 2& . a; — 1 +1 m . m — 1 + Qxm.
Au cas d’une courbe plane les trois premières équations continuent d’être vraies, mais
les trois autres n’ont pas de sens. Le cas le plus simple est celui d’une courbe du
troisième ordre dans l’espace. On a, dans ce cas, m = 3, n = 1, £ = 0; et de là le système
m, n, r, a, £, g, h, x, y ;
3, 3, 4, 0, 0, 1, 1, 0, 0;
c’est-à-dire l’osculatrice développable d’une courbe du troisième ordre est une surface
du quatrième
h = 2, £ = 1, ce
ordre, &c.
qui donne
On
obtient
aussi
un
système
très-simple, en écrivant m =
m,
n, r,
a,
e,
9>
h, x,
y;
4,
4, 5,
1,
i,
2,
2, 2,
2.