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31.
DEMONSTRATION D’UN THÉORÈME DE M. CHASLES.
[From the Journal de Mathématiques Pures et Appliquées (Liouville), tome x. (1845),
pp. 383—384.]
“ Soient P, P' des points correspondants de deux figures homographiques ; si la
droite PP' passe toujours par un point fixe 0, les points P sont situés sur une courbe
du troisième degré, qui passe par ce même point.”
Soient — , — , — les coordonnées de P ;
www w
y_
w'
w
> celles de P'. En supposant
que x', y', z', w' sont des fonctions linéaires (sans terme constant) de x, y, z, w, les
deux figures seront homographiques.
Soient, de même, ^, f, % les coordonnées de 0 ;
bob
les coordonnées d’un
point quelconque T.
Puisque P, P', 0 sont sur la même droite, on peut faire passer un plan par les
quatre points P, P', 0, T. Cela donne tout de suite l’équation
%
P,
V,
ST
a,
£,
7>
8
r
II
O
X ,
V’
z,
w
y,
y'>
z',
w'
(en représentant de cette manière le déterminant formé avec les quantités X, p, v, &c.),
équation qui doit être satisfaite quels que soient X, p, v, w, et qui équivaut ainsi aux
deux conditions
'A,
e,
7
' a
e,
8 '
y>
z
= 0.
-
X ,
y>
w [
K oc',
y',
z\
x',
y'>
w' y
Ces deux dernières équations sont du second degré par rapport aux quantités -, - , - .
www
Le point P est donc situé à l’intersection de deux surfaces du second ordre. Mais ces
surfaces ont en commun la droite représentée par les équations
ay — §x = 0, ax' — §y' = 0.
Donc elles se coupent de plus suivant une courbe du troisième degré qui passe
évidemment par le point O, parce qu’on satisfait aux équations en écrivant
x : oc — y : § = z : y = w : 8.