556 NOTE SUR QUELQUES THÉORÈMES DE LA GÉOMÉTRIE DE POSITION. [95
Enfin, pour démontrer le théorème (e), nous pouvons considérer les points de ce
théorème comme déterminés,
/. ab
e. ab „
La table (©) se réduit alors à
et la table (D) à
droites
bc. bd,
ad. be. ej
", ac.bd. ef,
fc .fd,
ß •ß
, fd .fe ,
yy
ec. ecl,
ec .fe
, ed .fe
cd. ef,
f .ce,
f ■ de,
cd. eb,
cf. eb,
elf. eb,
cd. bf,
ce. bf
de. bf,
ß >
ce . cf,
de. elf
ß-fb>
cb. ce,
clb. de,
fe.eb,
cb. cf,
db. df.
Or les droites de la première colonne verticale de cette table se rencontrent dans le
point bf. be, celles de la deuxième colonne verticale dans le point c. ad, et celles de la
troisième colonne verticale dans le point d. ac\ le théorème dont il s’agit est donc
démontré. Dans cette démonstration on aurait aussi pu échanger les lettres a, b.
Les théorèmes (a) et (7) peuvent être énoncés par le seul théorème suivant :
“Etant donnés six points sur la même conique, et menant par ces points neuf
droites, de manière que chaque droite passe par deux points et que par chaque point
il passe trois droites : on formera avec ces neuf droites trois hexagones différents dont
chacun a les six points pour angles. Les droites de Pascal, auxquelles donnent lieu ces
trois hexagones, se rencontreront dans un même point.”
En supposant que le système de neuf droites contient toujours un même hexagone,
il est possible de compléter de quatre manières différentes le système des neuf droites ;
savoir, on peut ajouter aux côtés de l’hexagone 1 les trois diagonales de l’hexagone
2, 3 ou 4, en menant une quelconque de ces diagonales et deux droites, chacune par
deux angles alternés de l’hexagone. Ces quatre systèmes donnent lieu au point g, et
aux trois points h, qui se trouvent sur la droite de Pascal, correspondante à l’hexagone
dont il s’agit; savoir le premier système donne lieu au point g, et les trois derniers
systèmes au point h.