166
NOUVELLES RECHERCHES SUR LES COVARIANTS.
[131
où les quantités a 1 , a 2 , ..., en tant qu’elles entrent dans le symbole O, sont censées
affectées des symboles d tti , d a . 2 , &c. de la différentiation; de manière que dans le développe
ment, □ 2 -4> par exemple, signifie G . O 0, et ainsi de suite. Je ne m’arrête pas sur
ce point, parce que pour ce que je vais démontrer de plus important, il suffit de faire
attention à la première puissance de A. D’ailleurs l’intelligibilité des équations dont
il s’agit, sera facilitée en faisant les développements et en comparant les puissances
correspondantes de A. Cela donne par exemple:
□ 2 = G 2 + 2U lt G :i = □ :i + 3DG 1 + 6D 2 ,' &c.
où les symboles G 2 , Q :î &c. à gauche de ces équations dénotent la double, triple, &c.
répétition de l’opération G, tandis qu’à côté droit des équations, les quantités a lf a 2 ,... &c.,
en tant qu’elles entrent dans les symboles G, Ch, &c. sont censées ne pas être
affectées des symboles d ai , d a2 , &c. de la différentiation. Dans la suite, si le contraire
n’est pas dit, je me servirai des expressions G 2 , G 3 , &c. pour dénoter les répétitions de
l’opération, et de même pour les combinaisons de deux ou de plusieurs symboles.
Cela étant, l’équation 0' = e K([ ?~ y9x) 0=0 donne
(f)= {1 (ü - yd x ) + - yd x ) 2 + ...}</>,
où (G — yd x ) 2 . 0 (je le répète) équivaut à (G — yd x ). (G — yd x )<f> ; et ainsi de suite. Il
faut d’abord que le coefficient de A s’évanouisse, ce qui donne (G — yd x ) 0 = 0 ; et cette
condition étant satisfaite, les coefficients des puissances supérieures s’évanouissent d’elles-
mêmes ; c’est-à-dire, l’équation (X) sera satisfaite en supposant que 0 satisfait à l’équation
aux différences partielles (G — yd x ) 0 = 0.
En posant 4
□ = a n da n _ x + 2a n _ x d a ^ ... + na.d^,
rn o , o o , n ( n ~ 1) O
L--*i — ^ n ^a n _ 2 ”1" ^a n _ 3 ••• “t" j g
GIn—i —
on fera un raisonnement analogue par rapport à l’équation (F) ; et il jsera ainsi démontré
que 0 doit satisfaire aussi à l’équation à différences partielles (□ — œd y ) 0=0; donc
enfin, on a le suivant
Théorème. Tout covariant cf> de la fonction
(a 0 , ai, ... an) (as, y) 11 ,
satisfait aux deux équations à différences partielles
(G — yd x ) 0 = 0, (□ - xd y ) 0 = 0, (A)
où
□ = a 0 d ttl + 2a 1 d tta ... + na n - 1 d ttn ,
□ = ria,d % + (n - 1)0*3«, ... + a n da n _ x ;