SUR UN THÉORÈME DE M. SCHLÀFLT.
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133] SUR UN THÉORÈME DE M. SCHLÀFLT. 183
-à-dire l’équation
u autrement dit,
la valeur de ce
La démonstration donnée dans le mémoire cité est, on ne peut plus, simple et
élégante. Elle repose d’abord sur un théorème connu (démontré au reste § 6) qui
peut être énoncé ainsi ; savoir, en supposant que les équations U = 0, V = 0, ... soient
satisfaites, on aura (près un facteur indépendant de f, y,...):
210 —t (p% + qy ...y, 530 = t' (pÇ + qy ...y, &c.
Puis, elle est fondée sur le théorème démontré (§ 12), savoir : le résultant des
fonctions
t (pÇ+qy ...y +f (£, y ...),
t' (p£ + qy ...y +/'(£, y ...),
je qui donne les
(où f /',... sont des polynômes de degrés y, y, ... en £, y, &c., et p, q,..., t, t',...
des constantes quelconques) sera, en supposant que y ne soit plus petit qu’aucun autre
' j’en forme le
des indices y, y,..., et en posant iT = yy..., tout au plus du degré - par rapport
aux quantités t, t’, &c. Voici cette démonstration, qui suppose aussi que le résultant
</> soit indécomposable. Supposons que les coefficients de U, V, W, ... soient assujettis
à la seule condition d’être tels que le résultant <£ soit un infiniment petit du premier
ordre, il sera permis de supposer que tous ces coefficients des indéterminées x, y, ...
ne diffèrent des valeurs qui satisfont aux équations U = 0, V = 0, W = 0, ... que par des
incréments infiniment petits du premier ordre ; le résultant </> sera un infiniment petit
du premier ordre, mais toute autre fonction des coefficients, à moins qu’elle ne contienne
une paissance de <£ comme facteur, aura une valeur finie, et toute fonction des
coefficients infiniment petite de l’ordre k contiendra 4> k comme facteur. Dans cette
supposition les équations 2l</> = 0, 53<£= 0, &c. deviendront:
i donne, dans le
t(pÇ + qy...y +f (£ y...) = 0,
t (pÇ + qy ...f' +/(£ y...)=0,
J, V, W,... que
onômes x l y m z n ,...
e ces monômes),
lui des monômes
S, ..., opérant sur
>artient), donnent
arme x-fy°z h ....
où f, f',... sont des polynômes de degrés fi, y, ... dont les coefficients sont des
infiniment petits du premier ordre. En supposant toujours que y ne soit plus petit
qu’aucun autre des indices ¡a, y!, ... et en posant nr = yy ..., <r = — + —..., le résultant O
y y
du système sera tout au plus du degré — par rapport aux quantités finies t, t',.... Le
/ L
opérant sur ce
ions 2(</>, 23<£, ...,
ons de £, y, &c.
0 /i ne soit plus
degré par rapport à tous les coefficients est cr ; le degré par rapport aux coefficients
de f. f',... sera donc au moins cr —— ; c’est-à-dire, ce résultant sera un infiniment
J J y
petit de l’ordre cr — —, ou enfin, contiendra 0 <7_7r : ^ comme facteur. Or les coefficients
P
+ ..., l’indice de
de TJ, V, Tf,... (assujettis à la seule condition ci-dessus mentionnée) étant d’ailleurs
arbitraires, on voit sans peine qu’il est permis de faire abstraction de la condition, et
Schlàfli.
que contiendra en général cette même puissance 0 <r_7r : ^ comme facteur ; ce qu’il
s’agissait de démontrer.