5ÉBRIQUE.
SUR LES RACINES ü’UNE ÉQUATION ALGÉBRIQUE.
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!-QX;
ou pour X = 0, Y = 0 ; les
correspondent à des sommets
Y = 0 correspondent à des
if - (Ph + Qa) 2
(a 2 4- h 2 ),
r =0.
en supposant que l’équation
de valeurs réelles de x, y qui
'sterne, il y aura des valeurs
;urs de z seront en général
les altitudes seront en général
t avec la plus petite.
nême pour une valeur quel-
îs un col ; le contour est une
>eu plus grande, le contour se
les, extérieurs l’un à l’autre.
Ltours simples s’est changé en
le contour se divise en trois
ntinuant de cette manière, on
osé de n — 2 contours simples
un peu plus grande, on obtient
árieur aux autres. Enfin, en
faisant croître z, chacun des contours simples doit se réduire à un point, c’est-à-dire
qu’il doit y avoir précisément n sommets de montagne ; mais il n’y a pas de sommet
de montagne, sinon pour la valeur z — c ; donc il y a précisément n sommets de
montagne, chacun de l’altitude c. On suppose toujours que l’équation f (x + iy) = 0
n’ait pas de racines égales, mais il peut bien arriver que deux ou plusieurs des
valeurs c 1} c 2 , ..., c n deviennent égales; la démonstration est très peu changée, en
donnant à z une valeur un peu plus grande que celle qui correspond à l’altitude
des cols d’altitude égale; le contour se divise toujours en contours simples, extérieurs
chacun aux autres.
Il va sans dire que cette démonstration repose sur les mêmes principes que celles
de Gauss et de Cauchy.
Je reprends la théorie des racines de l’équation f(u) = 0 ; au lieu de la surface
c — z = P 2 + Q 2 , il convient de considérer la surface (c — z) 2 — P 2 -f- Q 2 , en faisant attention
seulement aux valeurs de z positives et pas plus grandes que c. La théorie est
très peu changée ; les contours sont les mêmes qu’auparavant, mais ils appartiennent
à des altitudes différentes ; et, au lieu de maxima z — c pour P = 0, Q = 0, on a des
points coniques, c’est-à-dire, dans l’île montagneuse, au lieu d’un sommet arrondi de
montagne, on a un cône ou un pic.
Mais avec la nouvelle surface, on construit graphiquement l’approximation de
Newton : partant d’une valeur réelle ou imaginaire approximative u, on obtient la
nouvelle valeur
t /(U)
= u + h = u — 4•
/ O)
Je représente u par le point (x, y, z) de la surface (c — z) 2 = P 2 + Q 2 , ou le point
(x, y) du plan des sommets z — c; et, de même, par le point (x 1} y 1} Zj) de la
surface, ou (x 1} y^) du plan des sommets : cela étant, si, par le point {x, y, z) de la
surface, on mène la droite de plus grande pente (droite tangente à la surface et
perpendiculaire au contour), cette droite rencontrera le plan des sommets en un point
(x 1} 2/x), et l’on obtient ainsi le point (x 1} y 1; z^) de la surface, qui représente la
valeur cherchée iq. En particulier, si les coefficients de f(u) sont réels, on a
Q = 0;
l’équation (c — z) 2 = P 2 + Q 2 devient
c’est-à-dire
ou enfin
(c - z) 2 = P 2 ,
c — z — ± P,
c-z = ±f(x),
et la section verticale de l’île est formée par des parties de ces deux courbes
symétriques : pour la théorie géométrique, on peut évidemment y substituer la seule
courbe c — z = f(x).
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