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RELATION HOMOGRAPHIQUE
Je dis d’abord que A et p ne peuvent être nuis tous les deux.
En effet, formons la combinaison A — pa', nous avons
A — p a' = P (y' — a) 0' — a') + T (a' — P') (y' — a'),
ou A —pa' = (p— y) (y' — a') (P' — a').
Or le second membre est différent de zéro, puisque les diffé
rences P — Y» y' — a > P / — a ' ne sont pas nulles ; donc, A — pa' ne
peut être nul, et, par suite, A et p ne sont pas nuis tous les deux.
Supposons par exemple p^O. De la relation (7) nous tirons
et en remplaçant B par cette valeur dans (5) et (G), nous obtenons
pour C et D des valeurs de la forme
C = Ah, D = A k,
en posant
PP' ~ (a P)
h — a' - P'
a'P'(a —p) — ^(aP' —pa')
k= 7 —
, a' — P'
Portons alors ces valeurs de B, C, D dans la relation (1), nous
obtenons
A(xx' — + hx' -h k) — 0,
où A est arbitraire.
Quelle que soit la valeur donnée à A, on obtient une seule
relation homographique
xx' — -X-+- hx' + k = 0.
I- 1
Si p est nul, on a A^O; on tire alors de la relation (7)
A = -BÏ.
et, en portant dans (b) et (6), on a
C = Bp, D = Bq,
p, q étant des fonctions de a, a', P,...; on obtient la relation
homographique
— ^ xx’ + æ + px' —
Le théorème est donc démontré,