RELATION HOMO GRAPHIQUE
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ou enfin
(4)
h( Ap + B) — Aa+ B,
h( Aa + C) = Ap + C,
En divisant membre à membre les deux premières équations,
nous obtenons
Ap + B Aa + B
Aa + C A p + C ’
ou (Aa + B) (Aa + C) — (Ap + B)(Ap + G) = 0,
ou encore, A 2 (a 2 — p 2 ) + A (B + C) (a — p) = 0,
ou enfin, A (a — p)[A(a -h P) + B + E] = 0.
Or, A n'est pas nul. D’autre part, les nombres a, p ne peuvent
être égaux; car, si l'on avait a = p, la relation (2) prendrait la
forme
(x — a) (x' — a) (1 — h) = 0 ;
ce serait une relation homographique singulière.
On peut donc diviser la dernière relation par A(a — P), et
on obtient
a H- p =
B + C
A
Le système (4) donne aussi
on en conclut que a, p sont les racines de l’équation
(5)
Au 2 + (B + C) u + D = 0.
Pour que le problème soit possible, il faut d’abord que cette
équation ait deux racines distinctes; ceci donne la condition
nécessaire
(B -+- C) 2 — 4AD > 0.
Nous pouvons ainsi calculer a et p. Pour obtenir h, nous reve
nons au système (4), el nous montrerons d’abord que les coeffi
cients de h dans les deux premières équations de ce système,
Ap + B et Aa + C, ne sont pas nuis, si a, p sont racines de
l’équation (5).
B C
Un calcul fort simple montre en effet que — et — ^ ne peu
vent vérifier l’équation (5) que si l’on a BC — AD —0, ou si la