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SUR LE CALCUL DES VARIATIONS,
tous les cas à celui où les variations des inconnues sont indépen
dantes les unes des autres. Dans le troisième chapitre, je suppose
la question ramenée à ce point, et je donne les moyens de par
venir, soit aux équations indéfinies, soit aux équations aux limites,
que l’on doit joindre à ces dernières pour avoir toutes les équa
tions nécessaires.
Dans le quatrième chapitre, je développe les formules qui ont
lieu lorsque le nombre de variables indépendantes ne dépasse
pas trois, et j’indique une traduction géométrique de ces for
mules qui a l’avantage de les matérialiser.
Dans le cinquième et dernier chapitre, je traite trois ques
tions particulières, et j’indique quelques aperçus sur les moyens
d’employer les équations aux limites, sans cependant intégrer les
équations indéfinies.
Dans tout le cours de ces recherches, je fais un fréquent usage
de deux signes d’opérations 7 et V, que je me suis vu forcé
d’adopter. Le premier est un simple signe de substitution ; il
peut être extrêmement utile dans les hautes mathématiques, et
même dans les parties élémentaires : je crois qu’il serait bon
d’introduire dans renseignement, soit ce signe même, soit tout
autre signe équivalent. Quant au signe V, il était moins néces
saire; mais il m’a permis de concentrer dans quelques formules
des résultats dont le nombre eût été rebutant, et dont il eût été
presque impossible d’apercevoir la loi. Beaucoup de calculs re
posent sur certaines propriétés des signes 7 et V qui leur sont
communes avec ceux d’intégration et de différentiation, et avec
lesquelles il convient de se familiariser ; elles se trouvent expo
sées aux articles 5, î 5, 23, 24-
Par inadvertance, le quatrième paragraphe du deuxième cha
pitre se trouve mal numéroté. Comme aucun renvoi ne se rap
porte à ce paragraphe, il n’en résulte aucun inconvénient.