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Pour réduire ces densités à la* température de 15° G., nous avons consulté
les tables 1 de dilatation que nous donnerons plus tard; mais pour toutes ces
déterminations, à l’exception de celles de Mr. Pouillet et des nôtres, peut-
être aussi de celles de Gay-Lussac, il faudra probablement apporter une cor
rection pour la pesée dans l’air au lieu du vide ; cette correction peut être
déterminée avec exactitude jusque dans les dix-millièmes, même sans connaître
la hauteur du baromètre et la force élastique de la vapeur dans l’air ambiant,
qui n’ont d’influence que sur les cent-millièmes.
Il ne peut exister de doute sur la densité de l’alcool absolu, elle ne peut
différer notablement de 0.7940 à 15° G., comparée à l’eau au maximum. Il
s’en suit que Lôwitz, Meissner, Müncke, Gay-Lussac en 1816 et 1822,
Connell, Drinkwater, Fowyes, Wackenroder et Pouillet ont connu
l’alcool absolu, tandis que la densité bien inférieure trouvée par Mrs. Dumas
et Boullay nous fait présumer que leur alcool n’était pas pur. L’alcool, dont
se sont servi Kopp, de Gouvenain, Delezenne et Pierre pour leurs expé
riences, n’était pas absolu.
CHAPITRE II.
SUR LA DENSITÉ DES MELANGES d’aLCOOL ET d’eAII.
Cet encore Borries, qui d’après Lôwitz * a fait les premières expériences
sur ce sujet, en préparant neuf mélanges en poids avec son alcool non ab
solu de 8!7 5 y? 5 , de 10 à 10 pourcents, à la température de 15° R; il trouva
les densités:
10
9
8
6
* 1. c. page 318.
o *