Full text: Mémoire sur la densité, la dilatation, le point d'ébullition et la force élastique de la vapeur de l'alcool et des mélanges d'alcool et d'eau

2 4 
CHAPITRE UC 
DE LA DILATATION PAR LA CHALEUR DE L ? ALCOOL ABSOLU ET DES 
MÉLANGES D’ALCOOL ET DE AIT. 
Le forte dilatation par la chaleur de l’alcool absolu et des mélanges 
d’alcool et d’eau a une très grande influence sur la détermination de leurs 
densités, de sorte que la même densité à différentes températures peut repré 
senter des mélanges, qui diffèrent de plusieurs volumes d’alcool sur 100 
volumes du mélange. La détermination du coefficient de dilatation de l'alcool 
absolu a été faite par plusieurs savants, afin de contrôler la marche des ther 
momètres à l’alcool pour les basses températures. Il n’entre pas dans notre 
but de donner ici une critique de ces recherches, puisque pour l’usage que 
nous avons à en faire, la connaissance nous suffit de cette dilatation pour l’al 
cool absolu et pour les mélanges d’alcool et d’eau, dans une variabilité de tem 
pérature de 0« et 50° G.; en outre nous ne désirons qu’une précision dans les 
dix millièmes, laquelle est encore difficile à obtenir, vu les grandes difficul 
tés dans les déterminations de la densité; une précision d’un dixième de volume 
d’alcool sur cent volumes du mélange suffit aux besoins de l’administration. 
C’est pourquoi nous passons sous silence les maintes déterminations sur la 
marche des thermomètres à alcool, ainsi que celles, qui ont eu pour but de 
trouver le maximum de densité de l’alcool absolu. 
Tralles a fait des expériences sur l’alcool préparé par Rose, qui, comme 
il est dit, n’était pas absolu, à des températures entre — 20°,11 et 37°,22 G., 
d’où il conclut que pour l’alcool absolu la dilatation est aussi uniforme que 
pour le mercure et l’air, et que les mélanges d’alcool et d’eau de différentes 
densités ont chacun pour soi un coefficient différent de dilatation. 
Gay-Lussac * en 1810 a déterminé le coëfficient de dilatation de l’eau, 
de î’aîcool, du sulfure de carbone et de l’ether dans un ballon muni d’un 
tube divisé, dont il avait déterminé la capacité par des pesées de mercure; 
ces liquides furent portés au point d’ébulîiton et le tube fermé à la lampe; 
ces thermomètres remplis de ces liquides furent placés avec un thermomètre 
Ann. de Clam, et de Phys. 1316, T. II, p. 130.
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.