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à mercure dans un bain-marie et leur marche fut comparée. En partant clu
volume des liquides à leur point d’ébullition = 1000, Gay-Lussac en déter
mina le volume aux différentes températures inférieures; mais il n’a pas corrigé
ses résultats pour la dilatation du verre, vu qu’il n’était pas en état de détermi
ner deux autres corrections à faire 1° pour la vapeur qui remplissait le vide et
2° pour la mince couche de liquide qui tapissait la surface intérieure du tube.
La densité de l’alcool de Gay-Lussac était 0.79235 à 17°.088 G., l’eau au
maximum = 1 ; cet alcool n’était ainsi pas absolu; son point d’ébullition était
78°.41 C. En partant du volume de cet alcool à 78.41° G. = 1000, Gay-
Lussac trouva que pour la quantité de degrés inférieure à 78°.41 G., indi
quée dans la première colonne, la contraction sur 1000 volumes était:
5° C.
. . . 5.55
45° C.
. . . 50.83
10
. . . 11.45
50
. . . 56.02
15
. , . î 7.51
55
. . . 61.01
20
. . . 24.54*
60
. 65.96
25
. . . 29.15
65
. . . 70.74
50
. . . 54.74
70
. . . 75.48
O 0
. . . 40.28
75
<ê
O
00
40
. . . 45.68
Pour mieux comparer ces résultats avec ceux de nos expériences, nous don
nerons ici les chiffres, que Mr. Pouillet donne à la page 12 de son Mémoire,
et qui montrent l’augmentation de volume à 5°, 10° jusqu’à 50° C., le volume à
0° C. = 1.
0° C. . . . 1.00000 20° C. . . . 1.02060
5 ... 1.00506 25 . . . 1.02600
10 ... 1.01016 50 ... 1.05151
15 ... 1.01555
Müncke a fait deux séries de déterminations presque de la même manière
que Gay-Lussac; l’alcool de la première série avait une densité de 0.808
à 12°.5 C. et de la seconde de 0.8062 à 0° C., •l’eau au maximum = 1.
* Pouillet, Mémoire pag. 9 a montré que ce chiffre est une erreur et a substitué 23, 36 à 24, 34.
f Gehleii’s Physik. JForterb. 1841, Bd. X, S. 920.
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