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Point d’ébull. avec la correct, pour le tube. Réduit a 760 lu.ra.
2 (iü expérience, j boule du thermomètre
\ dans l’alcool. 78°.l—7S°.5 78°.4-78°.8 7S°.8—79'\2
à 748 mm. (
I dans la vapeur
à 0’ C. ( d’alcool. 77°.7 78°. 78°.4
Mr. Kopp fait observer que le point d’ébullition n’est jamais constant, si la boule
du thermomètre est plongé dans le liquide, mais que la colonne de mercure du
thermomètre se trouve dans un continuel mouvement de va et vient, comme
nous l’avons également observé dans nos expériences. Mr. Kopp employait un
vase, dans lequel il avait placé une lame de platine fraîchement chauffée au rouge;
le vase était fermé par un bouchon percé, dans le quel le thermomètre était
placé; comme une partie du tube se trouvait dans l’air, il a du apporter une cor
rection pour la différence de température du mercure dans le tube et du mer
cure dans la boule du thermomètre.
Pour nos expériences nous avons fait construire de cuivre très mince un
cylindre d’une longueur de iO ctm. sur un diamètre de 2 à 5 clm, fermé
par en haut par une pièce de cui vre, dans laquelle était adapté un tube en verre
de 30 ctm. de longueur sur un diamètre de 1 ctm. Ce cylindre de cuivre
était placé dans un autre cylindre, dans lequel fut introduite la vapeur d’une
petite chaudière. Le petit cylindre fut rincé quelques fois par de l’alcool
absolu, dont il fut ensuite rempli, et une lame de platine fraîchement
chauffée y fut introduite. Les deux thermomètres, dont nous nous sommes
servis, étaient l’un un thermomètre étalon de Mr. Fastré, et l’autre un ther
momètre de Mr. Salleron, divisé en de degrés centigrades. ïls furent
suspendus librement dans le tube de verre, de manière que la boule du ther
momètre était à 1 centimètre de la surface de l’alcool.
Peu d’instants après que la vapeur fut introduite, l’alcool commença à bouil
lir et le thermomètre, tout à fait entouré de la vapeur d’alcool, atteignit son
maximum et conserva sa hauteur constante, nonobstant que nous prolongeâ
mes l’expérience pendant 10 à 15 minutes. Celte expérience nous mon
tra que pour la meme hauteur du baromètre le point d’ébullition de l’alcool
absolu est aussi constant que celui de l’eau, ce qui a déjà été observé par
d’autres.