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comme Ta fait Mr. Kopp, une correction différente pour chaque thermomètre,
vu que la partie non chauffée de la colonne de mercure était plus longue
dans le thermomètre de Fàstrê que dans celui de Salleron.
Ces points d’ébullition cependant ne peuvent être considérés comme les points
d’ébullition des mélanges mêmes, mais ce sont les points d’ébullition des pre
miers produits de la distillation de ces mélanges, et ceci nous explique pourquoi
nos résultats dans les deux séries ne peuvent coïncider, vu que les mélanges de
la première série furent rapidement chauffés par la vapeur, et ceux de la seconde
très lentement par la petite lampe à alcool. Les expériences citées de Grôning
et Sommering nous confirment dans notre opinion; comment expliquer autre
ment le fait que le point d’ébullition d’un mélange, ne contenant que 10 vo
lumes d’alcool sur 100 volumes du mélange, est d’après nos expériences 91°.5
ou 92°.5 C. et d’après Grôning 92°.5 C., si ce n’est que les expériences de
Grôning nous montrent que le premier produit de la distillation de ce mélange
contient 55 et plus au lieu de 10 volumes d’alcool sur 100 volumes de mélange.
Sur cette différence dans le point d’ébullition, observé au commencement
de l’ébullition, plusieurs instruments alcoolométriques, dits ébullioscopes ont
été construits, par exemple par: Brossard, Vidal, Tabarié, Conati, Ure,
Salleron, Pohl et Sala. Nous avons fait plusieurs expériences avec quel
ques uns de ces instruments, aussi sur des mélanges d’alcool et d’eau, qui
contenaient du sucre, des résines, des essences etc., et nous avons trouvé,
comme dans les expériences de notre honorable confrère Mr. A. H.
y. d. Boon Mesch *, que quand on fait les observations avec le même ap
pareil et qu’on a soin de tenir la flamme à la même hauteur, on peut obte
nir d’assez bons résultats avec une précision de ± 1 volume d’alcool sur
100 volumes du mélange.
* Verslagen enz. Deel V, b!z. 300.