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Quoique le point d’ébullition de l’essence de bergamote soit bien supérieur 
à 100° C. (d’après nos expériences 165° C.), les observations citées nous mon 
trent la grande influence, qu’une mimime quantité de cette essence, mélangée 
aux liqueurs spiritueuses, exerce sur la force élastique de leur vapeur; d’un autre 
côté nous voyons que les différences dans ces cinq expériences sont assez con 
stantes; afin de mieux constater le fait, nous avons ajouté au mélange №.17 
de l’essence de bergamote, jusqu’à ce que la liqueur opalisait fortement; cette 
liqueur observée dans le vaporimètre montra une hauteur de mercure de 467i à 
99°.9 C.,de sorte que l’addition d’une grande quantitéou d’une mimime quan 
tité de cette essence ne montre aucune différence. Nous avons encore fait 
quelques expériences sur notre mélange №. 12, que nous avons divisé en 
cinq parties égales; la première partie fut examinée sans addition, dans la 
seconde nous avions mis une goutte d’essence de cédrat, dans la troisième une 
goutte d’essence de citron, dans la quatrième une goutte d’essence de fenouil 
et dans la cinquième une goutte d’essence de menthe poivrée. La hauteur du 
mercure observée était: 
1. 297è à 100°.05 G. 
2. 540 » » 
5. 549 » » 
4. 510 » » 
5. 512 » » 
ce qui prouve assez qu’on ne peut pas se servir du vaporimètre pour des li 
queurs spiritueuses contenant des essences. 
Quand on examine l’eau distillée et privée d’air dans le vaporimètre, la hauteur 
du mercure est de 10 à 20 m.m., à cause de la dilatation de l’eau et du 
mercure. Nous avons rempli le vaporimètre d’essence de bergamote et, comme 
nous l’avions présumé, la hauteur du mercure était presque la même que 
pour l’eau; mais en remplissant le vaporimètre d’eau pure, contenant une mi 
mime quantité d’essence de bergamote, le mercure monta dans le tube à une 
hauteur de 118 m.m. à 100.05 C. 
Afin d’expliquer ce fait, nous avons observé le point d’ébullition de l’eau, 
contenant un peu d’essence de bergamote, tant en plaçant la boule du ther 
momètre dans la liqueur que dans la vapeur; le point d’ébullition ne différa 
point de celui de l’eau pure. Nous ne pouvons, pas encore expliquer cette ano 
malie, que deux liqueurs ont le même point d’ébullition, tandis que la force 
élastique de leurs vapeurs diffère notablement, et, pour autant que nous sachions, 
l’essence de bergamote ne se combine pas chimiquement avec l’eau. Une