Full text: Mémoire sur la densité, la dilatation, le point d'ébullition et la force élastique de la vapeur de l'alcool et des mélanges d'alcool et d'eau

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de Tralles, parceque Gilpin avait expérimenté avec un alcool non absolu 
d’une densité de 0.825, et que Tralles, sans faire de nouvelles détermina 
tions, avait seulement calculé la quantité d’alcool absolu contenu dans l’alcool 
de Gilpin; cette méthode de calcul ne parut pas mériter une confiance abso 
lue à Mr. Mijlder. Pour donner une base fixe à la loi sur les liqueurs dis 
tillées, Mr. Mulder engagea l’Académie à proposer au Gouvernement la no 
mination de trois experts, qui, sous la direction de commissaires nommés par 
elle, seraient chargés de faire toutes les expériences, non seulement avec des 
mélanges alcooliques très dilués, les seuls dont parlait la lettre du Ministre, 
mais avec toute sorte de mélanges d’alcool et d’eau. Cette proposition impor 
tante de Mr. Mulder resta sans effet, et comme le Gouvernement vient de 
proposer aux chambres une nouvelle loi sur les liqueurs alcooliques, j’ai cru 
de mon devoir de faire avec le concours de mon ami et ancien préparateur, 
Mr. van Moorsel, chargé maintenant des analyses chimiques pour l’admini 
stration de l’octroi à Amsterdam, une série d’expériences, dans le but de faire 
disparaître l’incertitude sur la densité de l’alcool absolu et sur la quantité 
d’alcool, contenue dans les mélanges d’alcool et d’eau d’une densité définie. 
On trouvera le résultat de ces expériences dans ce mémoire; j’y ai ajouté 
un résumé historique de celles de nos dévanciers, afin de pouvoir comparer 
leurs résultats avec les nôtres. 
Dans la séance du 25 Février 1800 j’ai communiqué une partie de nos ex 
périences et j’y ai comparé la densité des mélanges en volumes de 5 à 5 pCt. 
avec celles que Mr. Poüillet avait calculées sur les expériences de Gilpin et 
de Gay-Lussac et communiquées dans son Mémoire: Sur la densité de T alcool 
et des mélanges alcooliques, lu dans la séance du 10 Mai 1859 de l’Académie 
des Sciences à Paris. Cette comparaison, qui indiquait des différences considé 
rables, n’était pas juste. Les chiffres de M. Poüillet marquaient la quantité 
de volumes d’alcool absolu, contenus dans 100 volumes d’un mélange d’une den 
sité définie; mes chiffres au contraire indiquaient, que x volumes d’alcool et 
100—x volumes d’eau donnent un mélange de la densité indiquée. Il est clair 
que par la contraction bien connue entre l’alcool et l’eau cette comparaison 
ne pouvait être juste; au reste en calculant nos résultats de la même manière 
que Mr. Poüillet l’a fait pour ceux de Gilpin, nous obtenons une concordance 
presque absolue; l’Academie voudra bien me pardonner l’erreur que j’ai commise.
	        
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