Full text: La renaissance (Seconde partie)

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SECONDE PARTIE 
di M. Lodovico de Lombardi, e dopo la morte di M. Lodovico a d. M. Antonio, della 
anale restiamo pienamente sodisfatti » di 6 Dicembre 1576. 
Nous savons toutefois par le contrat primitif que Girolamo devait aider 
son frère, et d’une lettre écrite par Lovovico à Ancône le 27 Juillet 1574 il 
ressort que celui-ci était dans un état de santé si déplorable qu’il ne put s’oc 
cuper de ce travail. De cette manière il faudrait fixer l’époque de la mort de 
Lodovico après Juillet 1574 et sans doute avant le 9 Août 1576, jour où Cal 
cagni et Girolamo Solaro avaient djà exécuté avec succès le jéet de la statue. 
Girolamo figure encore sur un acte du 12 Janvier 1577 : je ne sais cepen 
dant pas quand il mourut, mais ce fut certainement avant 1590 ('). 
On ne sait si Lodovico eut des enfants; au contraire Cittadella, s’inspirant 
des rares indications de ses devanciers et de renseignements recueillis à Reca 
nati, nous offre, non sans grandes lacunes, une généalogie des descendants de 
Girolamo, lequel, selon lui, « laissa non pas quatre, mais bien cinq fils, savoir : 
» Antonio, Pietro, Paolo, Aurelio et Giacomo. Les trois aînés aidèrent leur père 
» dans ses travaux, et Pietro s’adonna encore à la peinture, faisant grandement 
honneur à son Maître Roncalli, dit le Pomarancio. Aurelio fut Jésuite, et c’est 
» sans doute pour cette raison qu’on le confond parfois avec son oncle scul- 
» pteur, appelé par quelques-uns Frate Aurelio. Iacomo était en 1614 notaire 
» syndic de la Commune, etc. ( 2 ). ». 
Mais, à vrai dire, cela ne suffit pas, et même pour les autres descendants 
1’ arbre généalogique dressé par Cittadella est tout à fait insuffisant ; il serait 
donc bien utile pour 1’ Histoire de 1’ Art que quelqu’ un pût se consacrer une 
bonne fois à de sérieuses et infatigables recherches sur cette branche des 
descendants de Pietro Solaro dit Lombardo. 
Je me suis trop éloigné démon sujet et il est temps de revenir à l’autre 
rejeton de cet illustre artiste ; c’est-à-dire à ce Tullio que Vasari, dans la vie 
de Carpaccio, se borne à désigner accidentellement par ces trois mots : molto 
pratico intagliatore. 
La cathédrale da Bellune. Sous les Evêques Moisè Buffarello (1465), 
Pietro Barozzi (1470) et Bernardo Rossi (1488-1499), fut élevée à Bellune une 
Église à usage de Cathédrale commencée encore dans le style ogival ; et il 
est probable qu’ à la continuation de cette œuvre se rapporte la demande d’un 
habile maître tailleur de pierres, adressée en 1477 par Barozzi à Pietro Delfino, 
et à la suite de laquelle celui-ci envoyait le Taddeo qui s’ était si brillamment 
distingué dans les travaux de S. Michel-en l’Ile ( 3 ). 
Le Dôme de Bellune n’ était pas d’ailleurs d’une structure très remar 
quable ni, à ce qu’il semble, très solide, et peut-être eut-il encore à souffrir 
(12 3) Text e It., p. 252.
	        
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