Full text: La renaissance (Seconde partie)

LA RENAISSANCE. 
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A. Venturi et adressée à 1’ Illustrissimo principi ex.mo que duci et domino Herculi 
estensi duci ferrarie etc. 
Ill.tne princeps ex.me .... — Uno maestro el quai voria atore a fare barto- 
lamio da bergamo in su uno cor siero ha facto uno cavallo naturale de stracie che . e . 
bella fantasia terne nel pasare ad andare a Venesia non li sij facto pagare la gabella 
pregarmi ne scriva due parole a Vostra ex.tia li sij raccomandato che questo non . e . 
mercantia questa monstra cusi lo racomando a quella, Et venera a Vostra ex.tia a 
mostrarlo ali piedi delà quale mi racomando. Florende adi XIf de luio 1481. 
.... Servus fidelissimus 
Antonius de montechatini ( ] ). 
On ignore l’année où fut définitivement confié à Verrocchio, ce travail dont 
le prix fut fixé à 1800 ducats, sans compter les frais pour les accessoires, char 
pente, ferrures, cire et bronze qui restaient à la charge des commettants. 
Mais ensuite, comme on voulait que les figures fussent plus grandes, on 
promettait au sculpteur une augmentation relativement plus élevée. 
Le 25 Juin 1488 magister Andréas quondam se Michaelis Veroch de florentia 
sculptor habitator Venetiis in contrata sancti marciliani ( 2 ), gravement malade, 
faisait son testament et chargeait d’exécuter ses dernières volontés 1’ élève Lau 
rentius quondam Andree de Oderich de’ Credi florentin, peintre qui avait aussi 
exercé le métier d’orfèvre ( 3 ). Et le testateur ajoutait : Etiam relinquo opus equi 
per me pmncipiati ad ipsum perficiendum, si placuerit ill.mo Duci Do. Venetiarum, 
ducale dominium humiliter supplico, ut dignetur, permittere dictum Laurentium per 
ficere dictum opus, quia est suffitiens ad id perficiendum ( 4 ). 
Verrocchio étant mort, Lorenzo fit transporter son corps dans sa patrie ( 5 ) 
obtenant sur ces entrefaites de la Seigneurie la permission de finir le groupe 
de Colléoni dont les statues du cavalier et du cheval étaient dorénavant mo 
delées en terre et recevant en outre les 20 ducats dus à Andrea pour 1’ agran 
dissement exécuté, outre les 380 payés à ce maître. 
Toutefois Credi, réfléchissant sans doute aux grandes difficultés inhérentes 
au jet d’un groupe si important, ou encore se flattant de réaliser avec beaucoup 
moins de peine un bénéfice réel, passait le 7 Octobre 1488, à Florence, une 
convention avec le sculpteur Giovanni Andrea di Domenico Florentin, lui cédant 
moyennant compensation, le travail qui lui était alloué, avec l’approbation 
éventuelle des Vénitiens. En ce cas Credi s’ engageait également à vendre à 
maître Giovanni pour cinquante ducats les meubles, les ustensiles et autres 
choses laissées par Verrocchio et existant au domicile occupé par celui-ci à 
Venise ( 6 ). 
(12 3 4 5 6) Texte It>; p> 264-265.
	        
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