Full text: La renaissance (Seconde partie)

3io 
SECONDE PARTIE 
boni protto de i signor procuratory delà giesa de Saint-Marc e parente del ditto mai- 
stro vielmo, celui-ci s’engageait à travailler avec quatre ou six maîtres, cum ogni 
solifitudine. Maîtres dont voici les noms: Alessandro tajapiera lavorava de intajio 
neloa sepoltura ancienne devant l’autel, Zacharia da Lugan tajapiera qui le 12 Dé 
cembre 1523 recevait le premier paiement; Bartolomio Garbin, Francesco, et Ni- 
cholo tous les trois segadori, Francesco depentor a Santa Maria mater domini (lequel 
en 1524 en peignait intorno dito altar . . . alcune soaye et cornixon con algune spol- 
gie di chiaro et schuro con animali et campo a%iiro), Donado da Bergamo indorador 
Martin christaler e Maistro Bortolamio di Francesco da Bergamo schultor habitant 
à Santo Apostolo. Et c’est précisément avec ce sculpteur que le 21 Août 1524 
la Commission Verde passait contrat pour la susdite statue de Sainte Made 
leine qui devait être Jonga pie $ 1 / in%ercha et aver el confier del capo in chaveli 
legadi et non 10 per spalla, con el suo vaseto in mono, vestida con drapi largi a lan- 
tiga secondo la forma de uno modelo ha fatto di chrea, de la quai figura le prix 
fixé fut de 40 ducats non compris le marbre acheté le mois précédent et pro 
venant du Palais Ducal ( 1 ). 
L’Eglise des Servites ayant été supprimée dans ce siècle, l’autel a passé 
à celle des SS. Giovanni e Paolo, et la Statue de Sainte Madeleine, qui fut rem 
placée par un S. Jérôme d’Alessandro Vittoria, a été au contraire mise dans 
la niche centrale d’un autel de la Renaissance (v. PI. 134). Dans cette figure, 
outre certaines tendances au conventionnalisme du temps, on remarque, il est 
vrai, plusieurs défauts dans les proportions et dans les jambes et dans le bras 
gauche ; mais grandiose en est l’aspect et surtout la tête est remarquable en 
ce qu’on y voit l’inspiration de l’antique et qu’elle a été traitée avec beau 
coup d’habileté ( 2 ). 
Et voici, à mon avis, le Bartolomeo Bergamasque auquel Sansovino faisait 
allusion en parlant du maître-autel de S. Roch ( 3 ) ; maître qui travailla éga 
lement à S. André de la Chartreuse ( 4 ) et qui dans les documents n’est jamais 
confondu avec Bartolomeo Bon indiqué au contraire sous le titre d’architecte 
de l’Eglise de Saint-Marc et qui demeura à S. Geminiano et aussi à S. Samuele 
su el terren del Duca de Milan ou dans la Cà del Duca, dans une partie des lieux 
où Le Titien en 1514 avait ses modèles pour le tableau de la Salle du grand 
Conseil, lieux restaurés en 1528 ( 5 ). 
L’ensemble architectonique du riche autel de S. Roch est assez satisfai 
sant surtout dans le corps médiane. Peu imitable toutefois l’exemple de l’at- 
tique avec les grossières colonnes ioniques surmontant l’ordre Composite. Un 
peu faible ou maigre est le couronnement terminal et au contraire trop saillant 
est celui du premier entablement dont l’architrave avec ses bandes très incli 
nées se profile en outre désagréablement. 
(1 2 3 4 5) Test0 It. pag. 282.
	        
Waiting...

Note to user

Dear user,

In response to current developments in the web technology used by the Goobi viewer, the software no longer supports your browser.

Please use one of the following browsers to display this page correctly.

Thank you.