LA RENAISSANCE.
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rateur ne trouble aucunement Г effet attendu des masses et lignes architec
toniques.
Sur la corniche fut élevé un attique divisé par de petits pilastres en cinq
champs, garnis de plaques de marbres de couleurs très fins et variés ( 1 ). Dans
le milieu du miroir médiane est au contraire enchâssée une croix composée
de patères ou disques de porphyres et serpentins; et pour faire mieux ressortir
les lignes de Г architecture d’autres marbres polychromes bigarrés dont Venise
était si abondamment pourvue servent de fond aux panaches du milieu des arcs.
Suit une voûte d’arête.
L’autre côté du Chœur (v. PI. 64 fig. 2), celui qui regarde le presby
terium, se compose, lui aussi, de cinq arches dont on ne laissa ouvertes que celles
du milieu et des extrémités correspondant aux nefs secondaires. Et comme je
l’ai constaté sur le lieu même, ces ouvertures étaient à l’origine munies de
parapets.
Dans cette façade au lieu de colonnes on employa des pilastres, et sur
Г architrave fut disposée une large cosse avec doubles consoles à rocelles dé
corée dans les intervalles de carrés à fleurs, à laquelle on ne reproche pas
sans raison une certaine lourdeur non adoucie et peut-être même faite encore
mieux ressortir par le contraste avec les gracieux parapets ou plutei de la
galerie, qui rappellent le type des anciennes clôtures romaines.
Dans Г ensemble Г aspect de ce côté du Chœur èst un peu trop massif
et partant légèrement détaché de l’autre façade.
Autrefois il y avait sous le portique de cette cloison deux Chapelles la
térales (l’une en face de l’autre) comme on peut le déduire des indications
suivantes :
Copia di una memoria di D. Eusobio Priuli Abate di S. Michele di Murano
nel 1311 :
Comessaria del q. mess. pierò priuli fu de mess. benedetto e per essa . . . mss.
Andrea di priuli el doctore suo piolo die dar al monastero di S. Michele di Maran
come apare per Instrumento di man de Miss. Jeronimo bossis fato nel 1311 ; . —
per V altare della madona sotto el barcho dove sono sepulto dito mss. pierò et madona
tadia mia madre et madona lanetta mia sorella, Uno calice d' Argento con la sua
patena . . . doi candeleri di latone . . . dai paliotti. . . et ancora siano obligato a far
una bella palla d’ altare da novo con li suoi fornimenti jntaiati et indorati et depinta
la pala, et ancora far lo salitato honorevolo fino ala mita de Г archa de miss, nicolo
dolfino et in тоцо una sepoltura. ... A propos du juspatronato du même autel
dit aussi Chapelle il est dit que non e già quello della natività sotto il barco
verso il Campanile che dicesi ora della Madonna ma quello di contro verso il Chiostro
ora dedicato a S. Pietro Orseolo sino dal! anno 173. . . . (après 1732) innarnf
(>) Texte It., p. 168.