VIBRATIONS DES VERGES COURBES.
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cessaire pour l’immobilité des nœuds. Car, pour que cet équi
libre ait lieu, il faut que les points où les nœuds se trouvent
soient également tirés de tous les côtés ; il faut donc que les
mouvemens des parties vibrantes de part et d’autre de chaque
nœud soient toujours contraires. Or, dans une courbe rentrante
comme le cercle , cela ne peut avoir lieu que par une divi
sion en nombres paix’s. Si l’on concevait, par exemple, une
division en trois parties aux points ABC, comme le repré
sente la fig. 39 , il faudrait que le mouvement de AB fût con
traire à celui de C B, et que celui de A C fût contraire à la fois
à AB et à CB, ce qui serait impossible.
En représentant par «4 le son le plus grave qu’un anneau
peut rendre , lorsqu’il se divise seulement en quatre parties,
tous ses autres sons se trouvent compris dans le tableau suivant r
calculé par M. Chladni :
Nombre des nœuds.
4
6
8
10
12
14
Sons.
«4
M*
re 5*~
la$
rê%
Nombre dont les
carrés représen
tent ces sons.
1
3
5
7
9
11
i3