116 DES JNSTRUMENS A VENT,
seul instant d’immobilité de la couche sera celui où elles sont
nulles ; c’est-à-dire celui où les extrémités des deux ondes
coïncideront. Et cela Arrivera périodiquement à des époques sé
parées les unes des autres par les intervalles égaux T, 2 T, ‘3 T ;
T étant le temps nécessaire pour la propagation entière d’une
onde de la longueur a.
Considérons maintenant une autre couche aérienne N, dont
lâ distance au fond B soit«, c’est-à-dire égale à la longueur
totale des ondes. Cette couche sera d’abord ébranlée par la
première onde condensante directe O O, ; puis elle le sera par
la deuxième onde raréfiante Ó, 0 2 , qui agira encore sur elle
isolément, car elle est traversée par la dernière extrémité O a
de cette onde lorsqu’elle commence à ressentir la réflexion de
la première. A cet instant là couche BT, se trouvera dans sa
position primitive d’équilibre, et dans son état de deïî'&ité ini
tial. Or, je dis qu’à compter de cette époque , si les ondes qui
se succèdent ont toujours une largeur constante, la couche N t
n’éprouvera jamais plus aucun déplacement ; car elle subira
toujours à la fois l’action opposée de deux ondes de même
nature , condensantes ou raréfiantes, mais dont l’une sera di
recte et l’autre sera réfléchie. Elle restera donc immobile
entre les deux forces de translation de ces ondes, mais elle
subira la somme des condensations ou des raréfactions qu’elles
apportent. Il en sera de même des couches aériennes N a N 3 ....
situées aux distancés 2«, 3«.... du fond B; et cela aùra lieu
aussi pour la couche d’air contiguë à ce fond lui-même , parce
que le mouvement de translation produit par chaque point de
l’onde directe s’y détruit immédiatement par la réflexion.
En étendant successivement ces considérations à toutes les
parties de la colonne d’air comprises entre le fond du tuyau
et son orifice , on verra que , lorsque la superposition des deùk
systèmes d’ondes directes et réfléchies sera complète, cette colonne
se trouvera constamment partagée en un certain nombre dé par
ties vibrantes, d’une longueur «, dont les extrémités seront fixes ;
et les directions de mouvemens alternativement contraires. C’est
cë que représente la fig. 58, où les mouvemens des couches suc