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UES INST RUMENS A VENT.
membre qui exprime la valeur de y, devient à très-peu près
égale à l’ordonnée de l’asymptote, c’est-à-dire à
—fg— (x ~~ X) ou à — l3,3i -f- ,
en mettant pour X sa valeur 12,247. Alors l’abaissement de ton,
y
toujours exprimé par - est égal à
13,31
'9^6
18
. Il de-
vient nul quand cette expression est égale à l’unité, c’est-à-dire
quand on a
i3,3j f ig,56
___ + ___
1, d’où l’on tire x — 154.
Ainsi, quand un tuyau, ouvert par les deux bouts, aura une
longueur double de i54 lignes ou égale à environ 26 pouces,
si l’on couvre les | de son orifice , comme Bernoulli l’avait fait
dans ses expériences, le son qu’il rendra sera le même que si
l’orifice était tout-à-fait découvert. Pour des tuyaux plus longs
i3,3i
que cette limite, la fraction
y i3,3r
quantité -, ou
x
19,66
18”
, devenant moindre , la
, surpasse l’unité, ce qui
montre qu’alors le ton , au lieu de s’abaisser, s’élève , comme
si le tuyau était un peu raccourci. Mais cette élévation sera tou
jours très-faible, car dans le cas même de x infini, ce qui sup
pose une longueur de tuyau infiniment grande, elle ne serait
encore que ou à peu près ~, c’est-à-dire un peu plus
qu’un semi-ton mineur. Ainsi, on peut la regarder comme
tout-à-fait négligeable dans la pratique ; et même elle pourrait
bien être occasionée par quelque petite erreur dans les expé
riences ou dans les longueurs mesurées , et il faut seulement en
conclure qu’une fois que les tuyaux à bouche , ouverts des deux
côtés, ont plus de vingt-six pouces de longueur, on peut suivre,
en les construisant, les rapports de longueur donnés par la
théorie, comme si leur orifice était entièrement découvert.
Pour compléter ces expériences sur l’effet des embouchures,
nous avons cherché, M. Hamel et moi, quelle influence une
ouverture plus ou moins grande de la lumière pourrait avoir
sur le mode de vibrations établi dans un tuyau par un courant