Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Second)

DES INSTRUMENS A VENT. 
Or, la formule donne 
V- 
et par suite 
*49 
l x 
■ 1' 
X -j- n 
n l 
X -{- n ’ 
en y mettant pour l, n, x, leurs valeurs, il vient 
C’est-à-dire, que la marche du piston depuis la consonnance 
parfaite jusqu’à la différence de quatre battemens par seconde , 
serait d’environ dix-sept lignes et demie. Cette quantité est déjà 
susceptible d’être mesurée avec beaucoup d’exactitude, mais on 
peut la rendre deux fois plus grande, en comparant les lon 
gueurs du tuyau A entre elles, quand les n battemens sont en 
plus ou en moins, c’est-à-dire quand il est plus court et quand il 
est plus long que le tuyau B. Car, le nombre absolu des vibra 
tions en N secondes est, dans le premier cas, x-{~n; dans le 
second, x—n; et, en nommant l" les longueurs des 
colonnes d’air relatives à ces deux expériences, on a 
x -j- n ï' 
ce qui donne 
r—v 
ensuite 
, l"(x — n) 
et 
Z" — V: 
ml” 
x - n ' x-\-n 
Si l’on suppose comme ci-dessus 
l ,/ —5 r j6u n — 4 .£=128, 
on aura 
*"-*' = 34^-|f. 
quantité double de celle que nous avions obtenue d’abord, 
Les expériences du pendule, faites sur l’étendue de la méri 
dienne de France , ont montré jusqu’à quel degré de précision
	        
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