266 DISPOSITION DE L’ÉLECTRICITÉ
car elle doit, comme elle, être symétrique dans tous les sens
autour du centre de la sphère. Nommons r le rayon de celle-ci,
et r— « le rayon de la surface intérieure de la couche élec
trique, le volume total de cette couche aura pour expression
4 wr 3
4 vc
(
O 3 -
7c étant le rapport de la circonférence au diamètre. Si l'on effec
tue le développement du second terme
4 7r r'-
et
Or, nous avons trouvé par expérience que l’épaisseur a doit
être extrêmement petite, tellement qu’on ne peut lui assigner
as ct a
aucune valeur sensible. Nous devons donc regarder - , — comme
r /■ 2
des fractions d’une petitesse extrême , comparativement à l’unité.
Ainsi, en les négligeant, le volume de la couche électrique se
réduira à 4 v a ,
c’est-à-dire au produit de la surface de la sphère par l’épaisseur
constante « de la petite couche.
Lorsque l’on accumule successivement dans une sphère des
quantités d’électricité de plus en plus grandes, on peut conce
voir , ou que les nouvelles quantités ajoutées se disposent sphé-
riquement sous les premières, et augmentent l’épaisseur de
la couche, ou bien que l’épaisseur restant la même , la densité
de l’électricité augmente en chaque point. Il est indifférent, pour
les expériences , d’adopter l’une ou l’autre manière de voir- car
l’épaisseur delà couche étant toujoui’s très-petite, toutes les
molécules électriques accumulées sous chaque petit élément
superficiel, doivent agir par attraction ou par répulsion sur les
corps extérieurs , comme si elles étaient toutes réunies en un
seul point, et par conséquent comme si elles étaient infiniment
condensées. Ainsi leur action sera toujours proportionnelle à
leur nombre , de quelque manière qu’on l’évalue. Mais à consi
dérer la chose physiquement, l’idée d’une épaisseur essentielle-