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PRODUCTION ET PROPAGATION
en nombres, pour les circonstances dans lesquelles les obser
vations de l’Académie ont été faites, on trouve sa valeur égale à
282,42 ]/ 1 + K.
Si le coefficient K était connu, on substituerait sa valeur, et le
résultat devrait égaler la vitesse observée 337 m ,i8; ne le con
naissant pas, on peut se servir de cette condition pour le dé
terminer. On a alors
282,42 l/ 1 + K = 337,18 ;
d’où l’on tire K = 0,4254.
Essayons de calculer l’accroissement de température qu’il
faudrait faire éprouver à une molécule d’air, pour y produire
le même accroissement de ressort que ce résultat suppose. Pour
cela , partons de l’état initial où la densité de cette molécule est
D, son ressort gp , et sa température ( t ). Imaginons maintenant
qu’on la comprime jusqu’à lui donner la densité D ( 1 -f- a> ) , non
pas subitement, mais après tout le temps nécessaire pour que
la chaleur dégagée se soit dissipée, et que l’équilibre de tem
pérature se soit rétabli ; alors la force de ressort gp se trouvera
augmentée exactement dans la même proportion , et deviendra
■gp{ ï a), la température restant toujours exprimée par (t).
Cela posé, si l’on écbauffe cette particule d’un nombre t' de
degrés , en la contenant toujours dans le même espace, sa den
sité restera la même, mais son ressort augmentera ; et si on
l’exprime par l’unité à la température de la glace fondante , il
deviendra 1 + [(0 + z/ ]°’ oo3 7 5 i
qui se transforme en
1 -f- f ( ^) i' 3 0,00375
1 -f- (i) . 0,00375 ’
en prenant pour unité le ressort initial à la température de (i)
degrés. On aura donc en même temps
la densité D ( 1 + « ) ; la température (f) 4- t' ;
le ressort «>(•+«) , +(i) . 0 , D0 3 7 5 "" J '
Dans la formation du son, l’accroissement t f de la température