PU SOIT.
25
lorsqu’on sait y satisfaire, comment l’ondulation sonore doit
se continuer. On prouve de cette manière qu’à la rencontre
d’une surface plane le son doit se réfléchir comme la lumière ,
en faisant l’angle de réflexion égal à l’angle d’incidence ; et si
l’on suppose que l’ondulation directe émane d’un seul point
ébranlé, l’ondulation réfléchie sera précisément la même que
si elle émanait d’un point situé à même distance de l’autre côté
du plan réflecteur. Ces résultats expliquent le phénomène de
l’éclio. Si la surface de l’obstacle est un ellipsoïde, et que le
centre de l’ondulation directe soit placé à un des foyers, le
son se réfléchira par une autre onde sphérique, dont le centre
sera à l’autre foyer, et son intensité croîtra après la réflexion
à mesure qu’elle se concentrera et convergera vers ce point.
Tels sont, jusqu’à présentées seuls cas de réflexion du son que
l’on ait su tirer de la théorie, en ayant égard aux trois dimen
sions de la masse d’air.
Supposons maintenant que la masse d’air soit composée de
couches pesantes de densité variable , mais d’une température
constante. C’est le cas de l’atmosphère , en faisant abstraction
du décroissement de la température.Si,de plus , pour simplifier
la question , on suppose la pesanteur constante dans toute
l’étendue de cette atmosphère, alors le calcul montre que le
son se propage encore uniformément dans tous les sens avec
une vitesse égale; et cette vitesse est la même que nous avons
plus haut déterminée, c’est-à-dire
\f10463 . o,“76 . ¿"(î-f- t. 0,00375) (1 -f-K);
résultat qu’il était naturel de prévoir. Car on peut décomposer
par la pensée la masse d’air en une infinité de couches très-
minces dans chacune desquelles la densité sera constante ; et
la vitesse du son dans chacune de ces couches sera toujours la
même, puisque nous avons reconnu plus haut qu’elle est indé
pendante de la densité. Quant à l’intensité du son, le calcul
prouve qu’elle dépend uniquement de la densité de l’air dans
le point où il a été primitivement produit, et de la distance qu’il
a parcourue à partir de ce point j en sorte qu’à distance égale