LA BOUTEILLE DE LEYDE. 401
et en donnant à t des valeurs beaucoup plus rapprochées du
commencement de l’expérience, on trouve
t
r
U
E*
•
— e t
\'
5
7
10
27
100
1000
°’999°
0,9960
0,993°
°,99°°
0,9734
0,9048
0,3679
0,8196
0,3697
0,2483
0,1367
0,0046
insensible
insensible
0,9093 .E
0,6823 .E
о,6го6.Е
о,5633.E
о,48до.Е
0,4624.E
0,3679 .E
0,0901 E
o,3127 E
o,3 7 23 E
0,4267 E
0,4843 E
0,4624 E !
0,3679 E j
On voit donc que dix minutes après l’instant où l’on a com
mencé à isoler 1’appareil, la valeur de e t ne diffère déjà presque
plus de son maximum, qu’elle ne doit cependant atteindre que 17'
plus tard. On voit aussi avec quelle extrême lenteur et et
décroissent, quand elles ont passé cette limite , puisqu’au bout
de seize heures elles surpassent encore le tiers de leur valeur
primitive. Le décroissement serait plus rapide , si nous prenions
la fraction m plus différente de l’unité; ce qui revient à sup
poser la lame de verre plus épaisse : mais aussi le maximum
de e t arriverait plus tôt. En général, cette analyse peut faire
juger combien l’attraction réciproque des deux électricités dis
simulées sert à les protéger l’une et l’autre contre l’action absor
bante de l’air. C’est aussi ce que l’observation confirme de la
manière la plus évidente parle temps considérable que des bou
teilles de Leyde d’un verre mince mettent à se décharger com
plètement lorsqu’on les isole, et que la communication directe
de leurs deux surfaces est empêchée par une couche de gomme-
laque de bonne qualité.
Si sur les deux faces de la lame ou de la bouteille , on répan
dait quelque poudre formée de substance non conductrice , elle
y adhérerait par l’attraction des électricités libres E^ e t ; et si de
plus ces électricités n’étaient pas assez fortes pour chasser les
Tome IL 26