DES PILES ÉLECTRIQUES. .¿jpg
sur les diverses lames qui composent la colonne , on n’y trou
vera de libre que de l’électricité résineuse , dont l’intensité
croîtra depuis A, jusqu’en B ft . Au contraire, si on eût fait le
même essai avant le contact, en ayant seulement isolé B„ , on
aurait trouvé toute la colonne à l’état d’électricité vitrée } avec
une intensité croissante de B„ jusqu’en A,.
Revenons à ce premier cas ; et après avoir détruit la com
munication de B„ avec le sol, concevons qu’au lieu de toucher
la surface A r on lui applique seulement un condensateur dont
la force condensante soit connue, quel sera l’état des lames
après le contact ?
Pour le découvrir, il faut d’abord définir la force du con
densateur. Représentons par Z la charge du plateau collecteur
lorsque la portion d’électricité libre sur sa surface est E. D’après
ce que nous avons établi page 366, on aura
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rn est une fraction qui dépend de la distance des surfaces où
l’électricité se condense : et est la force absolue de con-
i — rn %
densation; nous la représenterons par q. En outre, il faut éta
blir la proportion suivant laquelle l’électi'icité se partage entre
le plateau collecteur et la surface A, à laquelle on l’applique ,
en les supposant l’un et l’autre libres de toute influence étran
gère. Celte proportion dépend de la forme et de l’étendue des
deux surfaces. Supposons qu’étant mises ainsi librement en
contact, la surface A t doive pour l’équilibre avoir e, le pla
teau ayant E; puis faisons — “ i. Ce même rapport — ou i
e e
devra subsister encore entre les portions d’électricités libres du
condensateur et de la lame lorsqu’on les mettra en contact
l’un avec l’autre. Ainsi lorsque celle de la surface A, sera e,
la charge du condensateur sera
i e
de sorte qu’il suffit de connaître l’une pour trouver l autre.