416
BES PILES ÉLECTRIQUES.
duira à ( r —-P 4 ) A/, c’est-à-dire que le condensateur n’em
portera que l’électricité libre à la surface qu’il touche ; mais
dans cette même supposition, Z' se réduit à A, , c’est-à-dire
que le condensateur emporte absolument toute la quantité
d’électricité accumulée sur cette surface; de sorte que l’ap
pareil se trouve déchargé.
Pour pouvoir approprier ceci à d’autres nombres, repre
nons le cas simple où les facteurs p., sont égaux entre eux ;
alors P deviendra [A n , et les charges du condensateur seront
qi (i—A t
dans la colonne isolée Z
i -\-qi
gt(l—^")A (
i -4- ^ ( i — p in y
non isolée
par conséquent
Prenons, par exemple, /a — comme nous l’avons sou
vent employé. Imaginons de plus la colonne formée de dix
lames, et supposons la force condensante égale à 120, nous
aurons alors
c’est-à-dire que la colonne non isolée donnerait une charge
cinq fois et un tiers plus forte que la colonne isolée. Mais
la disproportion augmente rapidement à mesure que la dis
tance des électricités dissimulées devient moindre : car si l’on
prenait, par exemple, p = > les autres données restant
d’ailleurs les mêmes , on trouvera
121
= 9 S—Z;
I —- — 0,002 Z'“Z.
1,24
c’est-à-dire que le condensateur se chargerait quatre-vingt-
dix-huit fois autant dans le premier cas que dans le second.
Dans tout ce qui précède, nous avons supposé que la co
lonne était entourée d’un milieu parfaitement isolant. Consi-
dérons - la maintenant suspendue dans l’air , et voyons le