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DES PILES ÉLECTRIQUES.
Si l’on suppose comme précédemment
99 1
«==•-; « = io a =. —,
100 io
l’unité de temps étant la minute sexagésimale, on trouve par
cette formule
t — l6' . 32".
Ce sera donc là l’époque à laquelle la force répulsive e t sera
la plus grande possible sur la dernière face B, 2 . Alors les
autres élémens du phénomène auront les valeurs suivantes :
Quantité totaled’électricitésurlapremière
face A, X =ro,81490 . A,
sur la dernière face Y = 0,81 o85 . A t
Ces charges sont presque égales entre elles, comme nous
avons vu que cela avait lieu pour une seule lame ; mais la dimi
nution de la charge initiale est beaucoup plus forte. On a aussi
à ce même instant
Portion d’électricité libre sur la première
faceA t ..... Eü= 0,44^34 . E
sur la dernière face B f2 ...... 0,40542 . E
Ces valeurs sont ainsi presque égales entre elles et à la moitié de
la quantité primitive E. Enfin la descente des courbes MV,
M U vers l’axe des t peut s’apprécier par les valeurs de v et de u,
qui sont
v ~ 0,85372 u — o,o42865.
Quoique le temps t ne soit que de 16' 3o", en comparant ces
nombres avec ceux que nous avons trouvés, dans le cas d’une
seule lame, on voit que la courbe MV descendait alors beau
coup plus lentement, comme les indications générales tirées des
formules nous l’avaient déjà annoncé. C’est ce que montre
encore mieux la fig. 46, où l’on a construit ces résultats.
Au reste, il ne faut pas oublier que nous comparons ici des
valeurs de m et de (t égales entre elles ; si nous prenions p. moins
différent de l’unité , nous pourrions rendre la marche des phé