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long de cette tige , produit une seconde étincelle dans l’intérieur 
du gaz même ; celui-ci s’enflamme aussitôt, et le bouchon est 
chassé avec une violente explosion. Dans ce cas, on voit une 
flamme rouge sortir par l’orifice du vase, et lui-même se trouve 
échauffé considérablement. Pour connaître la nature du pro 
duit qui se forme dans cette expérience, il faut opérer la com 
bustion dans des vaisseaux fermés et sur des quantités de gaz 
telles que le résultat soit bien sensible. Mais , d’un autre côté, 
il faut éviter l’explosion subite d’un grand volume de gaz ; car 
elle briserait les appareils, et pourrait avoir les effets les plus 
dangereux. On satisfait à tout en faisant arriver dans un vase 
rempli de gaz oxigène un simple filet de gaz hydrogène qui 
sort par l’extrémité d’un tube capillaire de verre. Des conduc 
teurs métalliques, voisins de cetle extrémité, y portent une 
étincelle électrique qui enflamme le petit filet de gaz dès qu’on 
ouvre les robinets qui lui permettent d’arriver ; et il continue 
ensuite à s’enflammer de lui-même à mesure qu’il arrive à 
l’extrémité du tube, précisément comme fait l’huile qui monte 
dans la mèche d’une lampe. La continuité du courant, ainsi 
que son égalité et sa force, sont réglées par des gazomètres. 
Toutes les quantités de gaz employées sont préalablement 
connues et mesurées. On mesure aussi celles qui restent après 
la combustion; et comme le filet d’hydrogène s’enflamme à 
mesure qu’il arrive à l’extrémité du tube capillaire , on peut, 
en l’arrêtant subitement, avoir séparément ce qui reste de l’un 
et de l’autre gaz. On sait donc par-là suivant quelle proportion 
la combinaison s’est opérée , et l’on peut examiner la nature 
du produit. C’est ainsi qu’on a trouvé que ce produit était de 
l’eau liquide formée de deux parties d’hydrogène en volume 
contre une d’oxigène. 
De même que l’on détermine la formation de l’eau par 
l’étincelle électrique, on est parvenu aussi à la décomposer. On 
s’est d’abord servi, pour cela , de violentes décharges transmises 
à travers ce liquide , et qui y produisaient des explosions ac 
compagnées d’étincelles. Mais l’habile et ingénieux physicien , 
M. Wollaston, est parvenu à produire le même effet d’une ma -