494 THÉORIE DE l’appareil ÉLECTROMOTEUR
Ceci n’est qu’une application, des formules générales du cha
pitre III.
Il faut maintenant déterminer la valeur de la constante ini
tiale (X) ; pour cela , il suffit de se rappeler qu’au commence
ment de l’expérience, lorsque la base de la pile communiquait
encore avec le sol, la face supérieure zinc de la dernière pièce
avait un excès d’électricité vitrée égal a nu. Mettant donc cette
valeur à la place de x, et faisant t nul, on aura pour cet
instant
(X) = 2 « 2 « — n 2 u , ou (X) râ U.
Telle était en effet la quantité initiale d’électricité libre dans
toute l’étendue de l’appareil. D’après cela, on aura généralement
ou en passant des logarithmes aux nombres ,
at
X — 72 2 u . i o
Remettant pour X son expression générale 2«.r — « a «, il
a t
m"
viendra
2 UX n 2 «— Tl 2 a 10
a. t
M
nu nu
X ~ -f . 10
2 2
et enfin
a t
Au commencement de l’expérience, t est nul, et 10 se ré-
duit à l’unité. Il vient donc alors xz=mu. C’est en effet la quan
tité initiale d’électricité libre qui existe alors sur la surface zinc
de la dernière pièce. Mais à mesure que t augmente, le facteur
a t
10 M diminue , et la valeur de x s’approche de plus en plus
de se réduire à son premier terme -j- \ n u. Telle est donc la
limite de x. La valeur générale de cette variable étant connue,
on peut en conclure les quantités d’électricités libres sur toutes
les autres pièces métalliques de l’appareil , puisqu’elles sont
représentées par x — u , x — 2u. .... Si l’on veut, par exem
ple , connaître l’état électrique de la dernière face cuivre , il faut