AVEC UNE CONDUCTIBILITÉ PARFAITE. /,g5
prendre son expression générale x — nu , et y substituant pour
x sa valeur, elle deviendra
a t
net, 71 U, Jî
— j- — .10
2 2
Au commencement de l’expérience, où t est nul, cette ex
pression se réduit à zéro. En effet, il n’y a point alors d’élec
tricité libre sur la première face cuivre, puisqu’elle vient de
communiquer au sol. Mais à mesure que t augmente, le terme
a t
\nu ro M devient de plus en plus petit; il ne peut donc plus
contrebalancer le terme négatif — f nu - de sorte que l’électricité
libre de cette face est constamment exprimée par uue quantité
négative qui indique qu’elle est résineuse. A mesure que t aug
mente , elle s’approche d’être égale à — \ nu, c’est-à-dire à la
quantité d’électricité vitrée libre qui reste sur la dernière face
de zinc. Ces limites sont les mêmes que dans le cas où les élé-
mens de la pile ont tous été séparés et isolés avant leur super
position , et il en est de même pour toutes les pièces intermé
diaires. Ainsi, depuis le moment de l’isolement, elles tendent
toutes vers cet état que nous avons examiné d’abord ; et quoi-
qu’à la rigueur elles tie l’atteignent que dans l’infini, on sent
qu’après un temps plus ou moins court, suivant la rapidité de
l’action absorbante de l’air , elles s’en approcheront assez pour
que la différence soit insensible aux observations.
Les signes électroscopiques sont très-faibles sur la pile isolée ;
il est même difficile, quand le nombre des élémens métalliques
est peu considérable, d’y charger le condensateur d’une ma
nière sensible. Le calcul donne la raison de ce phénomène, et je
m’y arrêterai d’autant plus volontiers que les résultats sont
très-propres à faire sentir le jeu du condensateur.
Supposons, comme précédemment, que qi exprime la force
condensante de cet instrument, relativement à Ja pièce métal
lique à laquelle on l’applique ; c’est-à-dire que si la pièce con
serve une quantité d’électricité libre égale à x, pendant que le