49B THÉORIE DE L’APPAREIL ÉLECTROMOTEUR
pour la rn e pièce de zinc , en partant du sommet de la colonne,
la quantité d’électricité libre est
x — (/« •— 1) a.
Si l’on veut que cette tension soit nulle , il faut qu’on ait
x
x — (m — 1) « — o, ou m ~ 1 -j—.
Mettant pour x sa valeur
2 n ~h q i
., on trouve
1 +
1 n qi
La valeur de m, et par conséquent le rang de la pièce , qui se
trouve dans l’état naturel, dépend, comme on voit, du nombre
des plaques, et de la force du condensateur. II faut de plus,
pour que la condition demandée soit possible, que m soit un
nombre entier.
Ainsi, dans un des exemples précédons , où l’on avait
«=3o, i= 1, <7—120,
on aurait m = 6;
c’est-à-dire que la sixième plaque de zinc , en partant du sommet
de la colonne , serait dans l’état naturel. On aurait eu m — 16,
et cette plaque eût été la seizième sans l’action du conden
sateur.
En général, la valeur de m diminue à mesure que qi aug
mente, «restant le même. Le passage du positif au négatif, c’est-
à-dire du vitré au résineux , dans la pile , se fait donc plus près
de son extrémité supérieure, à mesure que le condensateur
appliqué à cette extrémité est plus fort.
q i étant infini, on a m = 1 ; c’est-à-dire que si la force du
condensateur était assez considérable pour que l’électricité dont
la pièce supérieure se charge n’y produisît aucune force répul
sive sensible , il absorberait toute cette électricité ; la pile devien
drait entièrement négative, et la pièce supérieure serait seule
dans l’état naturel. C’est le cas d’une pile isolée par la base , et
dont l’extrémité supérieure , qui est zinc , communique avec le
réservoir commun.