AVEC USfE CONDUCTIBILITÉ IMPARFAITE.
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Nos deux constantes étant ainsi déterminées, nous pouvons
calculer par notre formule toutes les répulsions d’après le
temps des contacts, pour voir si elles sont conformes aux
observations. Voici les résultats de ce calcul :
Temps
des contacts.
RÉPUCSI ONS
calculées.
RÉPD1SIOHS
observées.
Excès
du calcul.
l"
2g,35
3]
— 1,65
2
48,91
51
— 2,10
3
6l,c)4
60
“f~ V94
4
70,63
70
-f- 0,63
5
76,42
7 5
+ 1
1 o
86,47
84
-h 2,47
25
88,00
86,5
+ i,5o
5o
88,00
87,5
4~ o,5o
7Ô
88,00
88,00
0,00
1 oo
88,00
88,00
0,00
Les différences contenues dans la dernière colonne tombent
dans les limites des erreurs dont on ne peut répondre dans ce
genre d’expérience, surtout à cause des inégalités inévitables
qui s’opèrent dans la charge du condensateur , par la seule
manière plus ou moins parfaite dont on enlève son plateau. Nous
pouvons donc regarder la loi que nous venons de trouver,
sinon comme exactement rigoureuse, du moins comme extrê
mement. approchée des observations. En passant aux nombres,
elle donne
A — (i
~ io — et par conséquent a-= A (1 —-lo — ^ j
A
et, en substituant cette valeur dans la formule
Z=c sin \ a tang | a ,
on en tirera la charge du condensateur pour une époque
quelconque donnée.
Il importe surtout de chercher ce que devient cette charge
dans un contact extrêmement court, et pour ainsi dire instan
tané. C’est là ce qui nous apprendra avec quelle rapidité l’élec-