DES VERGES ELASTIQUES DROITES. 77
Nombre des nœuds.
2
3
4
5
6
7
Sons.
sol a *
ré 4
ré 5 —
/«6 +
sig —
Nombres dont les
carrés représentent
ces sons.
3
5
7
9
11
i3
etc.
■
Les sons obtenus de cette manière sont donc les mêmes que
dans le premier cas, quoique les courbures de la verge soient
très-différentes. C’est ce que montre la comparaison de leurs
valeurs.
Four réaliser ces résultats de la théorie, il faut poser deux
points de la verge, où il doit se former des nœuds ,sur des che
valets faits de quelque matière un peu molle , par exemple, de
liège , et les y presser légèrement avec le doigt. Si l’on assemble
ainsi des lames de verre ou de bois dur, par des rubans qui
alternent sur leurs surfaces aux endroits désignés, on en for
mera un petit instrument assez connu , dont on joue en frappant
les lames sonores , sans les toucher d’ailleurs en d’autres points
que dans ceux où les nœuds sont déjà déterminés.
4 e Cas. Les deux bouts appuyés.
Alors les courbtires de la verge entre ses points d’appui sont
analogues à celles d’une corde vibrante ; mais les sons suivent
des rapports différens : ils sont réciproques aux carrés des lon
gueurs des parties vibrantes. Pour faire vibrer ainsi la lame, on
la presse entre deux plans fixes , perpendiculaires à sa direction
d’équilibre, et qui l’empêchent de s’échapper. Puis on pose le
doigt sur le nœud de vibration le plus voisin de l’extrémité , et
on met en mouvement avec un archet le milieu d’une partie qui
doit être vibrante. En cela le mode d’ébranlement est le même