VIBRATIONS
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nœuds très-rapprochés de la flexion au milieu), fig. 36. Alors
toutes les parties d’une même branche vont ensemble dans le
meme sens, quoique avec d’inégales vitesses. Ce genre de mou
vement est analogue à celui que représente la fig. 28 , relative
aux vibrations transversales des verges droites ; mais le son
est plus grave dans le rapport de 16 à 2,5. Dans le second
mode de vibrations , fig. 87 , la fourche se partage en cinq di
visions séparées par quatre nœuds, deux très-rapprochés au
milieu, et un à chaque branche N N' nn'. Pour produire ce
genre de mouvement, il faut la tenir par un de ses nœuds et
passer l’archet sur le milieu d’une des parties qui doivent en
trer en vibration ; par exemple, vers les extrémités. Entre ce
mode et le précédent, il n’est pas possible d’en établir un où
la verge se divise en quatre parties séparées par trois nœuds ;
ce qui serait l’analogue de la fig. 2g pour les vibrations trans
versales des verges droites. Quand la courbure de la verge est
fort petite , fig. 38 , ce genre de vibrations est encore possible ;
sa difficulté augmente avec la courbure, et enfin il devient
tout-à-fait impraticable.
Dans les autres modes de vibrations dont la fourche est sus
ceptible, les nœuds sont au nombre de cinq, six , etc et la
série des sons qui en résultent, en commençant par la fig. 37 ,
est exprimée par la suite des quarrés des nombres 3, 5, 6
Le son le plus grave, lig. 36, n’est pas compris dans la même
loi; il est à celui de la fig 67 comme 4 h 2 5. Voici le tableau
de ces sons, donné par M. Chladni :
¡Nombre des nœuds.
2
3
4
5
6
7
8
Sons.
manque.
SOlj*
A 5
"e
sol*
ré 7\
! Nombres dont les
1 carrés représen-
| tent ces sons.
(2)
(5)
3
4
5
6
7