g4 DISTRIBUTION DU MAGNETISME LIBRE
De sorte que la formule approchée se trouve alors au moins
aussi exacte que la formule rigoureuse. D’après l’influence
directe que a exerce sur les petites longueurs, on conçoit qu’il
faut le déterminer par la condition d’y satisfaire, et c’est ainsi
que j’ai opéré. En établissant une comparaison semblable sur
les observations faites avec le second fil, on s’assurera de même
que la valeur de « y est encore, à très-peu de chose près , égale
à 6 ; car, avec cette valeur , on trouve
— lo g >= i,3q5 ; Q=i,395>9
o ce.
formule qui, étant appliquée aux trois dernières expériences,
donne le tableau suivant :
Longueurs 21.
en pouces.
Momens observ.
en degrés.
Momens calculés
en degrés.
Excès du calcul.
2
i,3g5
i ,3o
-{- o,og5
1
0,349
o,35
— 0,001
0,5
0,087
0
tv.
0
+ 0,017
0,2.5
0,022
0,70
-f- 0,002
Ayant ainsi complètement reconnu les modifications que les
longueurs des fils apportent dans la valeur des forces direc
trices , il faut examiner l’influence des grosseurs. Coulomb a fait
un grand nombre d’expériences sur cet objet.
Ici, comme dans les épreuves précédentes, il faut, comme
condition indispensable , que tous les fils ou verges que l’on
compare soient exactement de même nature et au même degré
de trempe ou de recuit. La chose était facile, tant que nous ne
comparions que les longueurs ; il suffisait de couper successi
vement différens morceaux du même fil ; mais on n’a plus cet
avantage quand les grosseurs doivent être inégales, et il faut
y suppléer par quelque autre procédé.
Les premiers essais que Coulomb tenta pour y pai-venir lui
firent bientôt reconnaître qu’il était presque impossible de se