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ACTION DES A IM ANS
2o mm . D’après ce que nous avons démontré sur la distri
bution du magnétisme libre dans les barreaux aimantés par la
méthode de la double touche, on voit que la distance de leurs
centres d’action était beaucoup plus grande, et au moins de
iso millimètres ; ce qui suffisait pour que les directions de leurs
attractions sur les divers points des aiguilles pussent être censées
parallèles.
Après avoir constaté à l’aide de cet appareil l’influence des
airaans sur toutes sortes de substances, Coulomb entreprit de
la mesurer exactement pour les métaux, qui offraient l’avantage
de pouvoir être façonnés en aiguilles bien cylindriques.
MM. Sage et Guyton lui ayant procuré des morceaux purifiés
avec le plus grand soin par les moyens chimiques, il en forma
plusieurs aiguilles ayant toutes une même longueur de 7 milli
mètres et pesant 40 milligrammes, et il les soumit à Faction de
son appareil. Ces aiguilles , hors de l’influence des aimans, fai
saient toutes 4 oscillations en 44", égalité à laquelle on devait
s’attendre, à cause de la similitude de leur longueur et de leur
poids. Ainsi, en prenant le millimètre pour unité de longueur ,
et le milligramme pour unité de poids, on avait, relativement
à toutes ces aiguilles ,
l — 3,5 P = 40 T =iîi.
Il faut de plus exprimer aussi g en millimètres ; ce qui donne
g = 9808,8.
Ces données déterminent le moment n de la force de torsion du
fil de soie auquel les aiguilles étaient suspendues, et l’on en
tire « r= 0,0013551,
ce qui équivaut environ à de milligramme suspendu à un
bras de levier d’un millimètre. Maintenant les aiguilles étant
descendues entre les aimans, on a trouvé
Pour For 4 oscillations en
22"
tjif
5",5o
argent
20
T' =
5, 00
plomb
18
T' =
4, 5o
cuivre
22
T' =
5, 5o
étain
3 3
T' —
4, 7 5