LOIS LU MAGTYETISME TERRESTRE. 129
point A égale à AK' ou x, et sous une inclinaison M'N'E',
que je désignerai paré, les deux triangles sphériques M'N'E',
M"N"E", rectangles en E', E° donneront les deux équations
tan g i
tang a'
sin^é' — n) f
tang i =
tang a"
sin (1' — n) *
d’où l’on tire, en éliminant é,
tang a'' sin 1' — tang A' sin l"
tang x •=. - — .
tang A cos Z —tang A cos l
Cette équation déterminera x , c’est-à-dire la longitude dit
nœud du grand cercle, et l’autre déterminera son inclinaison (1).
Or si toutes les observations faites en diverses parties du monde,
étant combinées ainsi deux à deux, donnent toujours pour x
et i à peu près les mêmes valeurs, on sera en droit d’en con
clure que l’équateur magnétique est en effet un grand cercle
du globe terrestre, du moins dans l’étendue embrassée par les
observations dont on a fait usage. Pour voir jusqu’à quel point
cette indication est satisfaite , j’ai calculé le tableau suivant :
(1) Cette expression de tang x serait peu commode pour l’emploi des
logarithmes ; il vaut mieux en tirer
tang k' sin (Z" — /')
tan 0 (l x) tang k"— tang k' cos (Z" — Z') ’
après quoi, prenant un angle auxiliaire p , tel qu’on ait
tang k' sin (V 1 — Z')
tang p
on trouve, en éliminant tang k",
tang (Z' — x)
tang k°
sin (l— Z') sin p
sin (Z" — 1'— p) ‘
Le tableau suivant a été calculé par ces deux formules.
Tome IÏI.
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