SUR LFS FORCES RÉFLÉCHISSANTES. 197
commence d’agir; mais ensuite avec une intensité croissante,
jusqu’à ee qu’enfîn tout le mouvement de la particule lumi
neuse dans ce sens soit entièrement détruit. Quand cela aura
lieu, la particule lumineuse ne pourra pas aller plus avant, et
la force répulsive, agissant désormais seule sur elle, l’obligera
de rétrograder, et lui rendra progressivement de distance en.
distance tous les degrés de vitesse qu’elle lui avait ôtés d’abord ,
jusqu’à cequ’enfin la particule , se trouvant assez éloignée de la
surface pour que l’action de la force répulsive sur elle soit
désormais insensible , continue pour toujours son mouvement
en ligne droite avec les vitesses qu’elle a recouvrées.
Ainsi, depuis le premier instant où la particule lumineuse
commence à sentir l’action de la force répulsive jusqu’à l’in
stant où elle parvient à la plus petite distance de la surface
réfléchissante, elle est sollicitée par deux vitesses, dont l’une
MN est constante et parallèle à la surface, tandis que l’autre,
perpendiculaire à cette même surface, est égale à l’excès de MI,
sur l’intensité de la force répulsive à la distance où la particule
se trouve. Si cette force n'éprouve point d’intermittences dans
son mode d’action, la vitesse IN sera perpétuellement retar
dée. Aloi's , d’après les principes de la mécanique , la molécule
lumineuse décrira une première branche de courbe convexe vers
la surface , laquelle aura d’abord pour tangente la direction
primitive de la particule, et se terminera au point s, où la vitesse
perpendiculaire à la surface est entièrement détruite. Mais si la
force répulsive éprouve dans son mode d’action des intermit
tences qui la rendent plus faible à certaines distances plus pe
tites , ce qui n’est pas sans quelque probabilité, la trajectoire
décrite par la molécule lumineuse devra être onduleuse , comme
le représente la fig. 28, jusqu’à ce qu’enfui son mouvement de
vienne parallèle à la surface en v, où elle n’est plus sollicitée que
par la vitesse constante MN. Après cette époque, la molécule,
toujours repoussée, commencera à s’éloigner de la surface avec
une vitesse continuellement ou périodiquement accélérée ; et
comme sa vitesse, parallèlement à la surface, est toujours con
stante , il s’ensuit qu’elle décrira une seconde branche de courbe