ü4o LOIS DE LA REFRACTION SIMPLE.
que son action sur les rayons lumineux fût insensible. Or, il est
cos cp ,
évident qu’alors — serait le rapport du sinus d incidence
n cos <p 3 1 r
au sinus de réfraction , pour un rayon qui passerait directe
ment de l’air extérieur dans le gaz intérieur. Telle est donc en
général la signification de la quantité i — a. Aussi trouve t-on
qu’elle est constante pour un même gaz , quel que soit l’angle
du prisme dans lequel on l’enferme, et quelle que soit l’inci
dence sous laquelle on le présente aux rayons lumineux , pourvu
que la densi é de ce gaz et celle de l’air extérieur soient toutes
deux constantes.
Pour donner un exemple de ces calculs , je les appliquerai à
une observation faite par M. Arago et moi, le 26 janvier i8o5.
Le gaz intérieur au prisme était de l’air raréfié par la pompe
pneumatique, au point de ne plus avoir qu’une tension de
o !n ,oo3. La température de l’air extérieur était celle de la glace
fondante. Le baromètre s’y tenait à o m ,7664 , et l’hygromètre
à 8i°; ce qui indique une saturation presque complète. La
déviation apparente observée dans les circonstances se trouve
de 5' 48", 1 dans le sens de l’air raréfié. La déviation constante
due axi non-parallélisme des faces était de 16",6 dans le sens
de l’air condensé ; enfin l’angle réfringent du prisme intérieur,
mesuré par la réflexion de la lumière, était de 143 0 7' 28".
Les données de l’expérience sont donc
A = +5 , 48",i D — — 16'',6 a = i43° 7' 28".
De là on tire
A — D=6' 4",7 log sin (A — D) = 3,2476100
\a — 71 0 33' 44® log tang | a = 0,4770498;
et avec ces élémens , on trouve
a — 0,000294734 ~h 0,000000391 = 0,000296126 ;
par conséquent
q , 3388
* — * = 0,999704875 =