Full text: Traité De Physique Expérimentale Et Mathématique (Tome Troisième)

244 DES LENTILLES SPHÉRIQUES, 
la première classe réfracteront ces rayons vers Taxe A,A 27 
landis que celles de la seconde classe, au contraire, les en 
écarteront. Ainsi les premières feront converger la lumière du 
faisceau incident, et les autres la feront diverger ; aussi a-t-on 
donné à ces deux classes de lentilles le nom de verres conver 
gens et verres divergens. 
Examinons de plus près la manière dont ces phénomènes se 
produisent, et commençons par la première espèce de lentille 
dont le type général est représenté par la fig. 51. Dans le nombre 
des rayons qui composent le faisceau incident parallèle à 
l’axe A, A a , il en est un SA, qui coïncide avec cet axe lui-même. 
Celui-là traverse la lentille aux points où les deux surfaces qui 
îa terminent sont parallèles. De plus, son incidence et son 
émergence se fait perpendiculairement à ces deux surfaces. Il 
n’en éprouve donc absolument aucune déviation, et il passe en 
conservant sa direction primitive SA, F. Mais il n’en est plus 
ainsi pour les rayons incidens situés à une petite distance de 
l’axe. Ceux-ci éprouvent une réfraction, à la vérité fort petite, 
parce que l’angle réfringent du prisme qui les courbe est peu 
considérable. Ils vont donc couper le premier rayon quelque 
part en F. A mesure que les rayons incidens s’éloignent de 
l’axe, la déviation qu’ils subissent est plus forte; ils se coupent 
donc successivement les uns les autres en F, F 2 .. . , et l’en 
semble de toutes ces intersections supposées infiniment rappro 
chées les unes des autres forme en général deux branches de- 
courbe qui commencent au point F, où se coupent les rayons 
très-voisins de l’axe , et se terminent en F 2 sur le prolongement 
du dernier rayon qui traverse îa lentille à ses bords. Ces courbes 
se nomment des caustiques. Blais lorsque les surfaces de la 
lentille ne comprennent qu’un très-petit nombre de degrés sur 
les sphères suivant lesquelles elles sont ti’availlées, l’expérience 
montre qu’il se rassemble beaucoup plus de rayons au point F 
qu’en tout autre : de sorte que la coui’be F F, F a s’y concentre 
alors presque entièrement ; aussi donne-t-on à ce point le nom 
de foyer. Quant à la manière de déterminer sa position , nous 
la tirerons bientôt de la théorie. 
En raisonnant de même sur les lentilles divergentes dont le
	        
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