vergentes, fi g. 5^].
Toutes les variétés de formes que présentent ces deux classes
de lentilles dépendent, comme on voit, des signes et des gran
deurs de leurs rayons. Le signe indique le sens de la courbure.
Nous l’avons supposé positif pour les surfaces qui tournent leur
concavité vers les points rayonnans. Il faut donc le supposer
négatif pour celles qui tournent vers eux leur convexité.
Quand on connaît le foyer principal d’une lentille conver
gente ou divergente, il est facile de trouver le foyer d’un point
rayonnant quelconque situé hors de l’axe. En effet, soit S ce
point, fig. 58 , et M A M le profil de la lentille, que je repré
sente par une simple ligne, pour indiquer qu’elle est supposée
très-mince. Par le point S, menons le rayon incident SI pa
rallèle à l’axe A X de la lentille ; ce rayon, apres les deux ré
fractions, viendra passer au foyer principal F ; de sorte que
IF sera la direction du rayon émergent qui en résulte. Menons
maintenant un autre rayon incident SA, dirigé au centre de
figure de la lentille; celui-ci la traversera sans se dévier, puis
que l’épaisseur étant supposée infiniment petite, et les deux sur
faces en A parallèles, la lentille fait en cette partie l’effet d’un
verre plan infiniment mince. Il n’y aura qu’à prolonger SA en
ligne droite, jusqu’à ce qu’il coupe le premier rayon émergent en
f, et le point /’sera le foyer commun de ces deux rayons ; il le
sera aussi de tous ceux qui émanent du même point rayonnant S.
La fig. 5g représente l’effet de cette construction pour une len
tille divergente , et la fig. 58 pour une lentille convergente. De
plus, à cause de la petitesse de l’angle SAX et des incidences
sur le miroir , il se trouve que les distances AS , Af des points
rayonnans et du foyer à la lentille, ont entre elles la même
relation que si elles étaient comptées sur l’axe même, c’est-à-dire
celle qu’exprime l’équation (2). D’après cela, si, au lieu des
résultats cl’une construction graphique, on veut avoir numé
riquement les coordonnées rectangulaires du foyer y, rappor
tées à l’axe, c’est-à-dire AQ et fÇ), leur détermination sera
bien facile ; car si l’on abaisse aussi du point rayonnant S