2ÜZ THÉORIE PHYSIQUE
vant I N'. Elle l’augmente pendant le temps t d’une quantité gt
proportionnelle au temps , et elle ajoute ainsi à l’espace
g
v cos 6.t, ou à l’ordonnée y une quantité -— proportionnelle
au carré du temps. Ce sont là les lois connues des forces accé
lératrices constantes. Par cette composition, les coordon
nées x et j de la molécule , après le temps t, deviennent
X — v sin 6 . t
et 1
y = v cos 6 . t -f- ,
2
et les vitesses de translation ont pour valeur
parallèlement à la ligne a b v sin S
parallèlement à la normale IN' v cos 6 -f- g t.
Maintenant, pour calculer la direction et la vitesse du rayon,
lorsqu’il sera arrivé en I' à la seconde limite de la zone , il faut
connaître le temps t après lequel il y parviendra. Nommons e
l’épaisseur de la zone ; il faudra que l’on ait alors y := e ? ce
qui donne la condition
gt a
e = v cos 6 . t 4- -—,
2
d’où l’on tire
v cos 6
Ve“
S
Il ne faut prendre que le signe supérieur du radical, parce que
le temps t doit être positif, ainsi que la vitesse e, dans le cas que
nous examinons. Cette valeur de t donne
gt v cos ê — [/y* cos 11 0 -f- 2 ge,
et par conséquent les expressions des vitesses de la particule, à
son arrivée en I', seront
parallèlement à ah v sin ê
parallèlement àlN' \/ c 2 cos 2 Q -h 2 ge.
On voit donc que le carré de cette dernière, qui était primiti
vement v 2 cos 2 ô, s’est trouvé augmenté de la quantité 2ge
par Faction de la force accélératrice, et cet accroissement ne