264 THÉORIE PHYSIQUE
et ainsi à cet instant Ton a
•vitesse parallèle à AB,. e sin ê
perpendiculaire à AB.. V/ cos 2 6 -j~ 4é^ + 4g'i i? rH--4£'v«’v»
Nous voilà maintenant en état de calculer la direction du
rayon réfracté I' R , iig. 66 , lorsqu’il a traversé la limite inté
rieure des forces attractives ; car, puisqu’à partir de cette
époque , il n’est plus sollicité par aucune nouvelle force, il
continuera de se mouvoir avec les vitesses que nous venons de
calculer. Ainsi, en nommant x' y les coordonnées de la particule
lumineuse après le temps t' compté depuis son arrivée eu 1' ,
nous aurons
x! z=.t'v sin ô
y — / y e a cos a ô + 4éf e •+•••• 4 g v e , ;
expressions dans lesquelles nous ferons, pour abréger,
3 ge 4- a#,«?, + • • • = «S
ce qui donnera
x r ~ t' v sin 6
y — t' \/ v 2 cos a ê -j~ 2 .
Ayant ainsi l’équation de ce rayon, nous pouvons calculer
l’angle de réfraction ê' qu’il forme avec la normale l'N' menée
à la seconde limite des forces; car on aura évidemment
sin ê’
V -h y*
ira en mettant pour x f et y leurs valeurs
v sin ê
sin ê r
\/ V % -j~ 2 U a
Le temps t disparaît donc de cette expression, ce qui est tout
simple, puisque le rayon poursuit sa route en ligne droite.
WT ° J i î sin û , y e 2 + au 2
Mais de plus, le rapport ——-, étant égal a— se
Sltl 6 v
trouve indépendant de 0 et de ô' ; il est donc constant sous toutes
les incidences, ce qui est la propriété découverte par Descartes,