«8* THÉORIE PHYSIQUE
que la molécule lumineuse aura traversé un certain nombre de
eouches , ses vitesses deviendront
parallèlement à A B.... Y sin ê
perpendieulairem. à AB \/ V 2 cos 2 0 -{-2 (y—g)e-f-2(V[—g l )e l ...
Si l’on veut la conduire ainsi j usqu’à la. surface commune des
deux milieux, il n’y a qu’à représenter par » le rang des couches
qui y répondent, et faisant pour plus de simplicité
2 ge -f 2 g l e l +... 2 g v e v =z u*
2ye -f- 2y r e, +• • • 2 y y e v — u 2 ,
on aura à cette surface
vitesse parallèle à AB V sin ê
perpendiculaire à A B V 2 cos 2 û + —
selon que u 2 surpassera « 2 ou sera surpassé par lui, le second
milieu agira plus ou moins fortement que le premier sur la
lumière. Si le premier cas arrive, u' 2 — w, 2 étant une quantité
positive, la quantité eontenue sous le radical sera entièrement
positive , et la vitesse perpendiculaire aux couches sera toujours
réelle ; la molécule lumineuse entrera donc nécessairement dans
le second milieu. Mais si u a est moindre que n 2 , w' 2 — u 3
sera négative , et il y aura toujours certaines incidences où elle
surpassera Y 2 cos 2 6. Alors la vitesse perpendiculaire aux couches
deviendra imaginaire à la surface des deux milieux , et la molé
cule lumineuse ne pourra pas s’avancer jusque-là; elle s’arrê
tera donc auparavant dans la couche où sa vitesse d’émergence
aura été tout-à-fait détruite, et de là elle retournera dans le
premier milieu , en faisant l’angle de réflexion égal à l’angle d’in
cidence. Le cas extrême de cette réflexion a lieu quand elle se
fait sur la surface même des deux milieux, ce qui exige que la
vitesse perpendiculaire y soit nulle , c’est-à-dire qixe l’on ait
, u% — « ,a
Y 2 cos 2 i 4- u a — « 2 mo, d’où cos 2 ê = ,
* > y 2
et l’on voit en effet par la valeur de cos 2 ê que cela ne peut
arriver qu’autant que « a surpasse u' 3, , c’est-à-dire lorsque le
premier milieu réfracte plus fortement que le second.