a S 4 THÉORIE PHYSIQUE
par conséquent il ne se fera point de réflexion intérieure , et la
molécule lumineuse , passant au-delà de la limite des forces
attractives du second milieu, y poursuivra sa route en ligne
droite. Mais si , au contraire , le premier milieu agit plus for
tement sur la lumière que le second , alors 2 u' z «— 2 u 11 étant
une quantité négative, il y aura certaines incidences pour les
quelles elle surpassera Y 2 cos 2 ê ; et quand cela arrivera, la vitesse
perpendiculaire aux couches devenant imaginaire, on voit que
la molécule lumineuse n’atteindra pas la limite des forces attrac
tives du second milieu , mais se réfléchira avant d’y parvenir, et
reviendra dans le premier , en faisant l’angle de réflexion égal à
l’angle d’incidence. Le cas extrême de cette réflexion aura lieu
quand elle s’opérera sur la limite même des forces attractives du
second milieu , ce qui exigera que la vitesse perpendiculaire
aux couches y soit nulle, et qu’on ait
Y 2 cos 2 6 -j~ 2 u' 2 — 2 u & — o ,
2 . (« a U 2 )
d ou 1 on tire cos 2 ê ~ t —- ;
ya ’
, n J ‘ — n n
par conséquent cos 2 ê — , et sin ê z= —.
h 2 n
Cette seconde limite de 6 répond à des incidences plus petites
que la première, puisque cos 2 6 y est plus grand.
Hous reviendrons tout-à-l’heure sur ces résultats, et sur les
moyens de les réaliser par l’expérience. Pour le moment, consi
dérons ce qui arrive quand la molécule lumineuse poursuit sa
marche dans le second milieu , soit que u 2 surpasse « 2 , soit
que, u'" —- u 2 étant négative, le double de sa valeur se trouve
surpassée par Y 2 cos 2 ê. Dans ce cas, les attractions des deux
milieux étant devenues insensibles, les vitesses composantes
resteront toujours telles que nous venons de les obtenir. Ainsi,
en nommant æ y les coordonnées de la molécule lumineuse,
parallèlement et perpendiculairement à la surface commune, on
aura , après un temps quelconque t,
X t V sin 6 y = t COS 2 0 -f- 2 t/ 2 — 2 U 2 .
De plus, si l’on désigne par (f l’angle formé dans le second milieu